M. DC. XLIII. AVEC PRIVILÈGE DU ROI
Extrait du Privilège du Roi. §
Il est permis à notre amé et féal PIERRE CORNEILLE, notre Conseiller et Avocat Général à la Table de marbre des Eaux et Forêts de Rouen, de faire imprimer une tragédie de sa composition intitulée CINNA, ou la Clémence d’Auguste, durant le temps de vingt ans, à compter du jour que ladite pièce sera achevée d’imprimer. Et défenses sont faites à tous les imprimeurs et Libraires d’en imprimer, vendre et débiter d’autre impression que celle qu’aura fait faire ledit CORNEILLE, ou ses ayant cause, sur peine de quinze cent livres d’amende, confiscation des exemplaires, et de tous dépens, dommages et intérêts, ainsi qu’il est porté par les lettres de Privilège. Donné à Fontainebleau le premier août 1642. Signé CLIER. Et scellé du grand sceau de cire jaune.
Et le dit sieur CORNEILLE a cédé et transporté tous les droits dudit privilège par lui obtenu du présent livre à TOUSSAINT QUINET Marchand Libraire, pour jouir du contenu en icelui, ainsi qu’il a été accordé entre eux.
Achevé d’imprimer pour la première fois le 18 janvier 1643.
Imprimé à Rouen aux dépens de l’auteur et se vendent. À PARIS, Chez Toussaint Quinet, au Palais, sous la montée de la cour des Aides.
Monsieur, §
Je vous présente un tableau d’une des plus belles actions d’Auguste. Ce monarque était tout généreux, et sa générosité n’a jamais paru avec tant d’éclat que dans les effets de sa clémence et de sa libéralité. Ces deux rares vertus lui étaient si naturelles et si inséparables en lui, qu’il semble qu’en cette histoire que j’ai mise sur notre théâtre, elles se soient tour à tour entre-produites dans son âme. Il avait été si libéral avec Cinna, que sa conjuration ayant fait voir une ingratitude extraordinaire, il eut besoin d’une extraordinaire effort de clémence pour lui pardonner, et le pardon qu’il lui donna fut la source des nouveaux bienfaits dont il lui fut prodigue, pour vaincre tout à fait cet esprit qui n’avait peut être gagné par les premiers ; de sorte qu’il est vrai de dire, qu’il eut été moins clément envers lui s’il eut été moins libéral, et qu’il eut été moins libéral s’il eut été moins clément. Cela étant, à qui pourrais-je plus justement donner le portrait d’une l’une de ses héroïques vertus qu’à celui qui possède l’autre en un si haut degré, puisque dans cette action ce grand Prince les a si bien attachées, et comme unis l’une à l’autre, qu’elles ont été tout ensemble et la cause et l’effet l’une de l’autre ? Vous avez des richesses, mais vous savez jouir, et vous en jouissez d’une façon si noble, si relevée, et tellement illustre, que vous forcés la voix publique d’avouer que la fortune a consulté la raison quand elle a répandu ses faveurs sur vous, et qu’on a plus de sujet de vous en souhaiter le redoublement, que de vous envier l’abondance. J’ai vécu si éloigné de la flatterie que je pense être ne possession de me faire croire quand je dis du bien de quelqu’un, et lorsque je donne des louanges, ce qui m’arrive assez rarement, c’est avec tant de retenue, que je supprime toujours quantité de glorieuses vérités pour ne me rendre pas suspect d’étaler de ces mensonges obligeants, que beaucoup de nos modernes savent débiter de si bonne grâce. Aussi je ne dirai rien des avantages de votre naissance, ni de votre courage, qu’il a si dignement soutenu dans le profession des armes à qui vous avez donné vos premières années, ce sont des choses connues de tout le monde : je ne dirai rien de ce prompt et puissant secours que reçoivent chaque jour de votre main tant de bonnes familles ruinées par les désordres de nos guerres, ce sont des choses que vous voulez tenir cachées : je dirai seulement un mot de ce que vous avez particulièrement de commun avec Auguste. C’est que cette générosité qui compose la meilleure partie de votre âme, et règne sur l’autre, et qu’à juste titre on peut nommer l’âme de votre âme, puisqu’elle en fait mouvoir toutes les puissances, c’est dis-je que cette générosité à l’exemple de ce grand Empereur prend plaisir à s’étendre sur les gens de lettres en un temps où beaucoup pensent avoir trop récompensé leurs travaux quand ils les ont honorés d’une louange stérile. Et certes, vous avez traité quelques unes de nos Muses avec tant de magnanimité, qu’en elles vous avez obligé toutes les autres, et qu’il n’en est point qui ne vous en doive un remerciement. Trouvez donc bon, MONSIEUR, que je m’acquitte de celui que je reconnais vous en devoir, par le présent que je vous fait de ce poème; que ’ai choisi comme le plus durable des miens, pour apprendre plus longtemps à ceux qui le liront, que le généreux Monsieur de Montoron par une libéralité inouïe en ce siècle s’est rendu toutes les Muses redevables et je prends tant de part aux bienfaits dont vous avez surpris quelques unes d’elles, que je m’en dirai toute ma vie,
MONSIEUR,
Votre très humble et très obligé serviteur.
CORNEILLE.
Seneca Lib. I, De Clementia, chapitre IX. §
Divus Augustus mitis fuit Princeps, si quis illum a Principatu suo aestimare incipiat : In communi quidem Republica, duodevicesimum egressus annum, jam pugiones in sinu amicorum absconderat, jam insidiis M. Antonii consulis latus petierat, jam fuerat Collega proscriptionis ; sed quum annum quadragesimum transisset, et in Gallia moraretur, delatum est ad eum indicium, L. Cinnam, stolidi ingenii virum, insidias ei struere. Dictum est et ubi, et quando, et quemadmodum aggredi vellet. Unus ex consciis deferebat ; statuit se ab eo vindicare. Consilium amicorum advocari jussit. Nox illi inquieta erat, quum cogitatet adolescentem nobilem, hoc detracto integrum, Cn. Pempeii nepotem damnandum. Jam unum hominem occidere non poterat, quum M. Antonio proscriptionis edictum inter coenam dictarat. Gemens subinde voces varias emittebat et inter se contrarias : Quid ergo ? Ego percussorem meum securum ambulare patiar, me sollicito ? Ergo non dabit poenas, qui tot civilibus bellis frustra petitum caput, tot navalibus, tot pedestribus proeliis incolume, postquam terra marique pax parta est, non occidere constituat, sed immolare ? Nam sacrificantem placuerat adoriri. Rursus silentio interposito, majore multo voce sibi quam Cinnae irascebatur : Quid vivis, si perire te tam multorum interest ? Quis finis erit suppliciorum ? Quis sanguinis ? Ego sum nobilibus adolescentulis expositum caput, in quod mucrones acuant. Non est tanti vita, si, ut ego non peream, tam multa perdenta sunt. Interpellavit tandem illum Livia uxor, et : Admittis, inquit, muliebre consilium ? Fac quod medici solent ; ubi usitata remedia non procedunt, tentant contraria. Severitate nihil adhuc profecisti : Salvidienum Lepidus secutus est, Lepidum Muraena, Muraenam, Caepio, Caepionem Egnatius, ut alios taceam quos tantum ausos pudet ; nunc tenta quomodo tibi cedat clementia. Ignlosce L. Cinnae ; deprehensus est ; jam nocere tibi non potest, prodesse famae tuae potest. Gavisus sibi quod advocatum invenerat, uxori quidem gratias egit ; renuntiari autem extemplo amicis quos in consilium rogaverat imperavit, et Cinnam unum ad se accersit, dimissisque omnibus e cubiculo, quum alteram poni Cinnae cathedram jussisset : Hoc, inquit, Primum a te peto, ne me loquentem interpelles, ne medio sermone meo proclames ; dabitur tibi loquendi liberum tempus. Ego te, Cinna, quum in hostium castris invenissem, non factum tantum mihi inimicum, sed natum, servavi ; patrimonium tibi omne concessi ; hodie tam felix es et tam dives, ut victo victores invideant : sacerdotium tibi petenti, praeteritis, compluribus quorum parentes mecum militaverant, dedi. Quum sic de te meruerim, occidere me constituisti. Quum ad hanc vocem exclamasset Cinna, procul hanc ab se abesse dementiam : Non praestas, inquit, fidem, Cinna ; convenerat ne interloquereris. Occidere, inquam, me paras." Adjecit locum, socios, diem, ordinem insidiarum, cui commissum esset ferrum ; et quum defixum videret, nec ex conventione jam, sed ex conscientia tacentem : Quo, inquit, hoc animo facis ? Ut ipse sis princeps ? Male, mehercule, cum republica agitur, si tibi ad imperandum nihil praeter me obstat. Domum tuam tueri non potes ; nuper libertini hominis gratia in privato judicio superatus es. Adeo nihil facilius putas quam contra Caesasem advocare ? Cedo, si spes tuas solus impedio, Paulusne te et Fabius Maximus et Cossi et Servilii ferent, tantumque agmen nobilium, non inania nomina praeferentium, sed eorum qui imaginibus suis decori sunt ? Ne totam ejus orationem repetendo magnam partem voluminis occupem, diutius enim quam duabus horis locutum esse constat, quum hanc poenam qua sola erat contentus futurus, extenderet : Vitam tibi, inquit, Cinna, iterum do, prius hosti, nunc insidiatori ac parricidae. Ex hodierno die inter nos amicitia incipiat. Contendamus utrum ego meliore fide vitam tibi dederim, an tu debeas. Post haec detulit ultro consulatum, questus quod non auderet petere ; amicissimum, fidelissimumque habuit ; haeres solus fuit illi ; nullis amplius insidiis ab ullo petitus est.
Livre I de ses Essais, chapitre XXIII. §
L’empereur Auguste, étant en la Gaule, reçut certain avertissement d’une conjuration que lui brassait L. Cinna : il délibéra de s’en venger, et manda pour cet effet au lendemain le conseil de ses amis. Mais la nuit d’entre deux, il la passa avecques grande inquiétude, considérant qu’il avait à faire mourir un jeune homme de bonne maison et neveu du grand Pompeius, et produisait en se plaignant plusieurs divers discours : « Quoi doncques, disait il, sera il vrai que je demeurerai en crainte et en alarme, et que je laisserai mon meurtrier se promener cependant à son aise ? S’en ira il quitte, ayant assailli ma tête, que j’ai sauvée de tant de guerres civiles, de tant de batailles par mer et par terre, et après avoir établi la paix universelle du monde ? Sera il absout, ayant délibéré non de me meurtrir seulement, mais de me sacrifier ? » car la conjuration était faite de le tuer comme il ferait quelque sacrifice. Après cela, s’étant tenu coi quelque espace de temps, il recommençait d’une voix plus forte, et s’en prenait à soi-même : « Pourquoi vis tu, s’il importe à tant de gens que tu meures ? N’y aura il point de fin à tes vengeances et à tes cruautés ? Ta vie vaut elle que tant de dommage se fasse pour la conserver ? » Livia, sa femme, le sentant en ces angoisses : « Et les conseils des femmes y seront ils reçus ? lui dit elle : fais ce que font les médecins ; quand les recettes accoutumées ne peuvent servir, ils en essayent de contraires. Par sévérité, tu n’a jusques à cette heure rien profité : Lepidus a suyvi Salvidienus ; Murena, Lepidus ; Caepio, Murena ; Egnatius, Caepio : commence à expérimenter comment te succéderont la douceur et la clémence. Cinna est convaincu, pardonne-lui ; de te nuire désormais, il ne pourra, et profitera à ta gloire. » Auguste fut bien aise d’avoir trouvé un avocat de son humeur, et ayant remercié sa femme, et contremandé ses amis qu’il avait assignés au conseil, commanda qu’on fit venir à lui Cinna tout seul ; et ayant fait sortir tout le monde de sa chambre, et fait donner un siège à Cinna, il lui parla en cette manière : « En premier lieu, je te demande, Cinna, paisible audience ; n’interromps pas mon parler : je te donnerai temps et loisir d’y répondre. Tu sais, Cinna, que t’ayant pris au camp de mes ennemis, non seulement t’étant fait mon ennemi, mais étant né tel, je te sauvai, je te mis entre mains tous tes biens, et t’ai enfin rendu si accommodé et si aisé, que les victorieux sont envieux de la condition du vaincu : l’office du sacerdoce que tu me demandas, je te l’octroyai, l’ayant refusé à d’autres, desquels les pères avaient toujours combattu avecques moi. T’ayant si fort obligé, tu as entrepris de me tuer. » À quoi Cinna s’étant écrié qu’il était bien éloigné d’une si méchante pensée : « Tu ne me tiens pas, Cinna, ce que tu m’avais promis, suivit Auguste ; tu m’avais assuré que je ne serai pas interrompu. Oui, tu as entrepris de me tuer en tel lieu, tel jour, en tel compagnie, et de telle façon. » Et le voyant transi de ces nouvelles, et en silence, non plus pour tenir le marché de se taire, mais de la presse de sa conscience : « Pourquoi, ajouta il, le fais-tu ? Est ce pour être Empereur ? Vraiment il va bien mal à la chose publique, s’il n’y a que moi qui t’empêche d’arriver à l’Empire. Tu ne peux pas seulement défendre ta maison, et perdis dernièrement un procès par la faveur d’un simple libertin. Quoi ! N’as tu pas moyen ni pouvoir en autre chose qu’à entreprendre César ? Je le quitte, s’il n’y a que moi qui empêche tes espérances. Penses-tu que Paulus, que Fabius, que les Cosseens et Serviliens te souffrent, et une si grande troupe de nobles, non seulement nobles de nom, mais qui par leur vertu honorent leur noblesse ? » Après plusieurs autres propos (car il parla à lui plus de deux heures entières) : « Or va, lui dit il, je te donne, Cinna, la vie à traître et à parricide, que je te donnai autrefois à ennemi ; que l’amitié commence de ce jourd’hui entre nous ; essayons qui de nous deux de meilleure foi, moi t’aie donné ta vie, ou tu l’aies reçue. » Et se départit d’avecques lui en cette manière. Quelque temps après, il lui donna le consulat, se plaignant de quoi il ne lui avait osé demander. Il l’eut depuis pour fort ami, et fut seul fait par lui héritier de ses biens. Or depuis cet accident, qui advint à Auguste au quarantième an de son âge, il n’y eut jamais de conjuration ni d’entreprise contre lui, et reçut une juste récompense de cette sienne clémence.
Représenté pour la première fois en 1639 à l’Hôtel de Bourgogne.
ACTEURS §
- OCTAVE-CÉSAR AUGUSTE, Empereur de Rome.
- LIVIE, Impératrice.
- CINNA, fils d’une fille de Pompée, chef de la conjuration contre Auguste.
- MAXIME, autre chef de la conjuration.
- ÉMILIE, fille de C. Toranius, tuteur d’Auguste, et proscrit par lui durant le triumvirat.
- FULVIE, confidente d’Émilie.
- POLYCLÈTE, affranchi d’Auguste.
- ÉVANDRE, affranchi de Cinna.
- EUPHORBE, affranchi de Maxime.
ACTE I §
SCÈNE PREMIÈRE. §
ÉMILIE
SCÈNE II. Émilie, Fulvie. §
ÉMILIE
FULVIE
ÉMILIE
FULVIE
ÉMILIE
FULVIE
ÉMILIE
SCÈNE III. Cinna, Émilie, Fulvie. §
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
SCÈNE IV. Cinna, Émilie, Évandre, Fulvie. §
ÉVANDRE
CINNA
ÉVANDRE
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
ACTE II §
SCÈNE PREMIÈRE. Auguste, Cinna, Maxime, troupe de courtisans. §
AUGUSTE
CINNA
MAXIME
CINNA
AUGUSTE
MAXIME
CINNA
MAXIME
CINNA
MAXIME
CINNA
AUGUSTE
SCÈNE II. Cinna, Maxime. §
MAXIME
CINNA
MAXIME
CINNA
MAXIME
CINNA
MAXIME
CINNA
MAXIME
CINNA
MAXIME
CINNA
MAXIME
CINNA
MAXIME
CINNA
MAXIME
CINNA
MAXIME
CINNA
ACTE III §
SCÈNE PREMIÈRE. Maxime, Euphorbe. §
MAXIME
EUPHORBE
MAXIME
EUPHORBE
MAXIME
EUPHORBE
MAXIME
EUPHORBE
MAXIME
EUPHORBE
MAXIME
EUPHORBE
MAXIME
EUPHORBE
MAXIME
EUPHORBE
MAXIME
EUPHORBE
MAXIME
SCÈNE II. Cinna, Maxime. §
MAXIME
CINNA
MAXIME
CINNA
MAXIME
CINNA
MAXIME
CINNA
MAXIME
SCÈNE III. §
CINNA
SCÈNE IV. Émilie, Cinna, Fulvie. §
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
SCÈNE V. Émilie, Fulvie. §
FULVIE
ÉMILIE
FULVIE
ÉMILIE
FULVIE
ÉMILIE
FULVIE
ÉMILIE
ACTE IV §
SCÈNE PREMIÈRE. Auguste, Euphorbe, Polyclète, gardes. §
AUGUSTE
EUPHORBE
AUGUSTE
EUPHORBE
AUGUSTE
POLYCLETE
AUGUSTE
EUPHORBE
AUGUSTE
SCÈNE II. §
AUGUSTE
SCÈNE III. Auguste, Livie. §
AUGUSTE
LIVIE
AUGUSTE
LIVIE
AUGUSTE
LIVIE
AUGUSTE
LIVIE
AUGUSTE
LIVIE
AUGUSTE
LIVIE
AUGUSTE
LIVIE
AUGUSTE
LIVIE
AUGUSTE
LIVIE
AUGUSTE
LIVIE
SCÈNE IV. Émilie, Fulvie. §
ÉMILIE
FULVIE
ÉMILIE
SCÈNE V. Maxime, Émilie, Fulvie. §
ÉMILIE
MAXIME
ÉMILIE
MAXIME
ÉMILIE
MAXIME
ÉMILIE
MAXIME
ÉMILIE
MAXIME
ÉMILIE
MAXIME
ÉMILIE
MAXIME
ÉMILIE
MAXIME
ÉMILIE
MAXIME
ÉMILIE
MAXIME
ÉMILIE
MAXIME
ÉMILIE
SCÈNE VI. §
MAXIME
ACTE V §
SCÈNE PREMIÈRE. Auguste, Cinna. §
AUGUSTE
CINNA
AUGUSTE
CINNA
AUGUSTE
CINNA
AUGUSTE
SCÈNE II. Auguste, Livie, Cinna, Émilie, Fulvie. §
LIVIE
CINNA
AUGUSTE
ÉMILIE
AUGUSTE
ÉMILIE
AUGUSTE
ÉMILIE
AUGUSTE
ÉMILIE
LIVIE
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
CINNA
ÉMILIE
AUGUSTE
SCÈNE III. Auguste, Livie, Cinna, Maxime, Émilie, Fulvie. §
AUGUSTE
MAXIME
AUGUSTE
MAXIME
AUGUSTE
ÉMILIE
CINNA
AUGUSTE
MAXIME
CINNA
LIVIE
AUGUSTE