Sophonisbe
, tragédie
publié par Paul FIEVRE
Mai 2006, revu Août 2013
M. DC. LXIII. AVEC PRIVILÈGE DU ROI.
Par P. Corneille
Extrait du privilège du Roi. §
Par grâce et privilège donné à Paris le 4 mars 1663 signé par le Roi en son conseil, OLIER. Il est permis à GUILLAUME DE LYUNE Marchand libraire de cette dite ville de Paris, de faire imprimer deux pièces de théâtre des Sieurs Corneille, intitulées le Sophonisbe, et persée, et Démétrius, pendant cinq années : et défenses sont faites à toutes autres personnes de quelque qualité et condition qu’ils soient, de faire imprimer, vendre ni débiter d’autres éditions que celles dudit exposant, à peine de trois mille livres d’amende, de tous dépens, dommages et intérêts, comme il est plus mplement porté par lesdites lettres.
Et le dit De LUYNE a fait part du présent privilège à Thomas JOLLY, et LOUIS BILLAINE, aussi marchands libraires à Paris, pour en jouir le temps porté par icelui suivant le traité fait entre eux.
AU LECTEUR. §
Cette pièce m’a fait connaître qu’il n’y a rien de si pénible, que de mettre sur le théâtre un sujet qu’un autre y a déjà fait réussir ; mais aussi j’ose dire qu’il n’y a rien de si glorieux, quand on s’en acquitte dignement. C’est un double travail, d’avoir tout ensemble à éviter les ornements dont s’est saisi celui qui nous a prévenus, et à faire effort pour en trouver d’autres qui puissent tenir leur place. Depuis trente ans que M. Mairet a fait admirer sa Sophonisbe sur notre théâtre, elle y dure encore, et il ne faut point de marque plus convaincante de son mérite, que cette durée, qu’on peut nommer une ébauche, ou plutôt des arrhes de l’immortalité, qu’elle assure à son illustre auteur. Et certainement, il faut avouer qu’elle a des endroits inimitables, et qu’il serait dangereux de restater [sic] après lui. Le démêlé de Scipion avec Massinisse, et les désespoirs de ce prince sont de ce nombre : il est impossible de penser rien de plus juste, et très difficile de l’exprimer plus heureusement. L’un et l’autre sont de son invention, je n’y pouvais toucher sans lui faire un larcin, et si j’avais été d’humeur à me le permettre, le peu d’espérance de l’égaler me l’aurait défendu, j’ai cru plus à propos de respecter sa gloire et ménager la mienne, par une scrupuleuse exactitude à m’écarter de sa route, pour ne laisser aucun lieu de dire, ni que je sois demeuré au dessous de lui, ni que j’ai prétendu m’élever au dessus, puisqu’on ne peut faire aucune comparaison entre des choses, où l’on ne voit aucune concurrence. Si j’ai conservé les circonstances qu’il a changées, et changé celles qu’il a conservées, ça été par le seul dessein de faire autrement, sans ambition de faire mieux. C’est ainsi qu’en usaient nos anciens, qui traitaient d’ordinaire les mêmes sujets. La mort de Clytemnestre en peut servir en peut servir d’exemple. Nous la voyons encore chez Eschyle, chez Sophocle, et chez Euripide, tuée par son fils Oreste, mais chacun d’eux a choisi de diverses manières pour arriver à et événement, qu’aucun des trois n’a voulu changer, quelque cruel et dénaturé qu’il fut, et c’est sur quoi notre Aristote en a établi le précepte. Cette noble et laborieuse émulation a passé de leur siècle jusqu’au nôtre, au travers de plus de deux mille ans qui les séparent. Feu Monsieur Tristan a renouvelé Mariane, et Panthée sur les pas du défunt Hardy. Le grand éclat que Monsieur de Scudéry a donné à sa Didon n’a point empêché que Monsieur de Boisrobert n’en ait fait voir une autre trois ou quatre ans après, sur une disposition, qu’il lui avait été donné, à ce qu’il disait, par Monsieur l’Abbé d’Aubignac. À peine le Cléopâtre de Monsieur de Bensérade a paru, qu’elle a été suivie du Marc-Antoine de Monsieur Mairet, qui n’est le même sujet ou un autre titre. Sa sophonisbe même n’a pas été la première qui ait ennobli les théâtres des derniers temps. Celle du Tircin l’avait précédé en Italie, et celle du sieur de Monchrétien en France, et je voudrais que quelqu’un se voulut divertir à retoucher le Cid, ou les Horaces, avec autant de retenue pour ma conduite et pour mes pensées, que je n’en ai eu pour celles de Monsieur Mairet.
Vous trouverez en cette tragédie les caractères tels que chez Tite-Live ; vous y verrez Sophonisbe avec le même attachement aux intérêts de son pays, et le même haine pour Rome, qu’il lui attribue. Je lui prête un peu d’amour, mais elle règne sur lui, et ne daigne l’écouter, qu’autant qu’il peut servir à ses passions dominantes qui règnent sur elle, et à qui elle sacrifie toutes les tendresses de son coeur, Massinisse, Syphax, sa propre vie. Elle en fait son unique bonheur, et en soutient le gloire avec une fierté si noble et si élevée, que Laelius est contraint d’avouer lui-même qu’elle méritait d’être née Romaine. Elle n’avait point abandonné Syphax après deux défaites, elle était prête de s’ensevelir avec lui sous les ruines de la capitale, s’il y fut revenu s’enfermer avec elle après la perte d’une troisième bataille : mais elle voulait qu’il mourut, plutôt que d’accepter l’ignominie des fers et du triomphe ou le réservaient les Romains ; et elle avait d’autant plus le droit d’attendre de lui cet effort de magnanimité, qu’elle s’était résolue à prendre ce parti pour elle, et qu’en Afrique c’était le coutume des rois de porter toujours sur eux du poison très violent, pour s’épargner le honte de tomber vivants entre les mains de leurs ennemis. Je ne sais si ceux qui l’ont blâmée de traiter avec trop de hauteur ce malheureux prince après sa disgrâce, ont assez conçu la mortelle horreur qu’a du exciter cette grande âme le vue de ces fers qu’il lui apporte à partager ; mais du moins ceux qui ont eu à peine à souffrir qu’elle eut deux maris vivants, ne se sont pas souvenus que les lois de Rome voulaient que le mariage se rompit par le captivité. Celle de Carthage nous sont fort peu connues, mai il y a lieu de présumer, par l’exemple même de Sophonisbe, qu’elle étaient encore plus faciles à ces ruptures. Asdrubal son père l’avait mariée à Massinisse, avant que d’emmener ce jeune prince en Espagne où il commandait les armées de cette République ; et néanmoins, durant le séjour qu’ils y firent, les Carthaginois la marièrent de nouveau à Syphax, sans user d’aucune formalité, nu envers son premier mari, ni envers ce père, qui demeura extrêmement surpris et irrité de l’outrage qu’ils avaient fait à sa fille, et à son gendre. C’est ainsi que mon auteur appelle Massinisse, et c’est là-dessus que je le fais se fonder ici, pour se ressaisir de Sophonisbe sans l’autorité des Romains, comme d’une femme qui était déjà à lui, et qu’il avait épousée avant qu’elle fût à Syphax.
On s’est mutiné toutefois contre ces deux maris, et je m’en suis étonné d’autant plus, que l’année dernière je ne m’aperçus point qu’on se scandalisât de voir dans le Sertorius, Pompée de deux femmes vivantes, dont l’une venait cherche un second mari aux yeux mêmes de ce dernier. Je ne vois aucune apparence d’imputer cette inégalité de sentiments à l’ignorance du Siècle, qui ne peut avoir oublié en moins d’un an cette facilité que les Anciens avaient donnée aux divorces, dont il était si bien instruit alors ; mais il y aurait quelque lieu de s’en prendre à ceux, qui sachant mieux la Sophonisbe de Monsieur Mairet que celle de Tite-Live, se sont hâtés de condamner en la mienne tout ce qui n’était pas de leur connaissance, et n’ont pu faire cette réflexion que le mort de Syphax était une fiction de Monsieur Mairet dont je ne pouvais me servir sans faire un pillage sur lui, et comme un attentat sur sa gloire. Sa Sophonisbe est à lui, c’est son bien, qu’il ne faut pas lui envier, mais celle de Tite-Live est à tout le monde. Le Tircin et Montchrétien qui l’ont fait revivre avant nous, n’ont assassiné aucun des deux rois, j’ai cru qu’il m’était permis de n’être pas plus cruel, et de garder la même fidélité à une histoire assez connue parmi ceux qui ont quelque teinture des livres pour nous convier à ne la démentir pas.
J’accorde qu’au lieu d’envoyer du poison à Sophonisbe, Massinisse devait soulever des troupes qu’il commandait dans l’armée, s’attaquer à la personne de Scipion, se faire blesser par ses gardes, et tout percé de leurs coups venir rendre les derniers soupirs aux pieds de cette princesse. C’eût été un amant parfait, mais ce n’eut pas été Massinisse. Que sait-on même si la prudence de Scipion n’avait point donné de si bons ordres, qu’aucune de ces emportements ne fut en son pouvoir ? Je le marque assez pour en faire naître quelque pensée en l’esprit de l’auditeur judicieux et désintéressé, dont je laisse l’imagination libre sur cet article. S’il aimes les héros fabuleux, il croira que Laetius et Eryxe entrant dans le camp y trouveront celui-ci mort de douleur, ou de sa main. Si les vérités lui plaisent davantage, il ne fera aucun doute qu’il ne s’y soit consolé aussi aisément, que l’Histoire nous en assure. Ce que je fais dire de son désespoir à Mezetulle, s’accommode avec l’une de ces idées, et je n’ai peut-être encore fait rien de plus adroit pour le théâtre, que de tirer le rideau sur les déplaisirs, qui devaient être si grands, et eurent si peu de durée.
Quoi qu’il en soit, comme je ne sais que les règles d’Aristote, et d’Horace, et ne les sais pas même trop bien, je ne hasarde pas volontiers en dépit d’elles ces agréments surnaturels et miraculeux, qui défigurent quelquefois nos personnages autant qu’ils les embellissent, et détruisent l’histoire au lieu de la corriger. Ces grands coups de maître passent ma portée ; je les laisse à ceux qui en savent plus que moi, car j’aime mieux qu’on me reproche d’avoir fait mes femmes trop héroïnes, par une ignorante et basse affectation, de les faire ressembler aux originaux qui en sont venus jusqu’à nous, que de m’entendre louer d’avoir efféminé mes héros, par une docte et sublime complaisance aux goût de nos délicats, qui veulent de l’amour partout, et ne permettent qu’à lui de faire auprès d’eux la bonne ou mauvaise fortune de nos ouvrages.
Eryxe n’a point ici l’avantage de cette ressemblance, qui fait la principale perfection des portraits. C’est une reine de ma façon, de qui ce poème reçoit un grand ornement et qui pourrait toutefois y passer en quelque sorte pour inutile, n’était qu’elle ajoute des motifs vraisemblable aux historiques, et sert tout ensemble d’aiguillon à Sophonisbe pour précipiter son mariage, et de prétexte aux romains pour n’y point consentir. Le protestations d’amour qui semble lui faire Massinisse au commencement de leur premier entretien, ne sont qu’un équivoque, dont le sens caché regarde cette autre reine. Ce qu’elle y répond fait voir qu’elle s’y méprend la première, et tant d’autres ont voulu s’y méprendre après elle, que je me suis cru obligé de vous en avertir.
Quand je ferai joindre cette tragédie à mes recueils, je pourrai l’examiner plus au long, comme j’ai fait les autres : cependant je vous demande pour sa lecture un peu de cette faveur qui doit toujours pencher du côté de ceux qui travaillent pour le public, avec une attention sincère, qui vous empêche d’y voir ce qui n’est pas, et vous y laisse voir tout ce que j’y fais dire.
- SYPHAX, roi de Numidie.
- MASSINISSE, autre roi de Numidie.
- LÉLIUS, lieutenant de Scipion, consul de Rome.
- LÉPIDE, tribun romain.
- BOCCHAR, lieutenant de Syphax.
- MÉZÉTULLE, lieutenant de Massinisse.
- ALBIN, centenier romain.
- SOPHONISBE, fille d’Asdrabal, général des Carthaginois, et reine de Numidie.
- ÉRYXE, reine de Gétulie.
- HERMINIE, dame d’honneur de Sophonisbe.
- BARCÉE, dame d’honneur d’Eryxe.
- Page de Sophonisbe.
- Gardes.
ACTE I §
SCÈNE PREMIÈRE. Sophonisbe, Boccar, Herminie. §
BOCCHAR.
SOPHONISBE
SCÈNE II. Sophonisbe, Herminie. §
HERMINIE
SOPHONISBE
HERMINIE
SOPHONISBE
HERMINIE
SOPHONISBE
HERMINIE
SOPHONISBE
HERMINIE
SOPHONISBE
SCÈNE III. Sophonisbe, Éryxe, Herminie, Barcée. §
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SCÈNE IV. Syphax, Sophonisbe, Herminie, Boccar. §
SOPHONISBE
SYPHAX.
SOPHONISBE
SYPHAX.
SOPHONISBE
SYPHAX.
SOPHONISBE
SYPHAX.
SOPHONISBE
SYPHAX.
SOPHONISBE
SYPHAX.
SOPHONISBE
SYPHAX.
SOPHONISBE
SYPHAX.
SOPHONISBE
SYPHAX.
ACTE II §
SCÈNE PREMIÈRE. Éryxe, Barcée. §
ÉRYXE
BARCÉE
ÉRYXE
BARCÉE
ÉRYXE
SCÈNE II. Massinisse, Éryxe, Barcée, Mézétulle. §
MASSINISSE
ÉRYXE
MASSINISSE
ÉRYXE
SCÈNE III. Massinisse, Éryxe, Sophonisbe, Barcée, Herminie, Mézétulle. §
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SCÈNE IV. Massinisse, Sophonisbe, Herminie, Mézétulle. §
SOPHONISBE
MASSINISSE
SOPHONISBE
MASSINISSE
SOPHONISBE
MASSINISSE
SOPHONISBE
MASSINISSE
SOPHONISBE
MASSINISSE
SOPHONISBE
SCÈNE V. Sophonisbe, Herminie. §
SOPHONISBE
HERMINIE
SOPHONISBE
ACTE III §
SCÈNE PREMIÈRE. Massinisse, Mézétulle. §
MÉZÉTULLE
MASSINISSE
MÉZÉTULLE
MASSINISSE
SCÈNE II. Massinisse, Éryxe, Barcée. §
ÉRYXE
MASSINISSE
ÉRYXE
MASSINISSE
ÉRYXE
SCÈNE III. Massinisse, Sophonisbe, Éryxe, Mézétulle, Heminie, Barcée. §
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SCÈNE IV. Massinisse, Sophonisbe, Mazétulle, Herminie. §
MASSINISSE
SOPHONISBE
MASSINISSE
SOPHONISBE
MASSINISSE
SOPHONISBE
SCÈNE V. Syphax, Massinisse, Sophonisbe, Lépide, Herminie, Mézétulle, Gardes. §
LÉPIDE
MASSINISSE
SOPHONISBE
SCÈNE VI. Syphax, Sophonisbe, Lépide, Herminie, Gardes. §
SYPHAX.
SOPHONISBE
SYPHAX.
SOPHONISBE
SYPHAX.
SOPHONISBE
SYPHAX.
SOPHONISBE
SYPHAX.
SOPHONISBE
SYPHAX.
SOPHONISBE
SYPHAX.
SOPHONISBE
SCÈNE VII. Syphax, Lépide, Gardes. §
SYPHAX.
LÉPIDE
SYPHAX.
LÉPIDE
ACTE IV §
SCÈNE PREMIÈRE. Syphax, Lépide. §
LÉPIDE
SYPHAX.
LÉPIDE
SCÈNE II. Lélius, Syphax, Lépide. §
LÉLIUS
SYPHAX.
LÉLIUS
SYPHAX.
LÉLIUS
SYPHAX.
LÉLIUS
SYPHAX.
LÉLIUS
SCÈNE III. Lélius, Massinisse, Mézétulle. §
MASSINISSE
LÉLIUS
MASSINISSE
LÉLIUS
MASSINISSE
LÉLIUS
MASSINISSE
LÉLIUS
MASSINISSE
LÉLIUS
MASSINISSE
LÉLIUS
MASSINISSE
LÉLIUS
MASSINISSE
LÉLIUS
MASSINISSE
LÉLIUS
MASSINISSE
LÉLIUS
MASSINISSE
LÉLIUS
MASSINISSE
LÉLIUS
SCÈNE IV. Lélius, Massinisse, Mézétulle, Albin. §
ALBIN
LÉLIUS
MASSINISSE
LÉLIUS
MASSINISSE
LÉLIUS
SCÈNE V. Massinisse, Sophonisbe, Mézétulle, Herminie. §
MASSINISSE
SOPHONISBE
MASSINISSE
SOPHONISBE
MASSINISSE
SOPHONISBE
MASSINISSE
SOPHONISBE
MÉZÉTULLE
MASSINISSE
ACTE V §
SCÈNE PREMIÈRE. Sophonisbe, Herminie. §
SOPHONISBE
HERMINIE
SOPHONISBE
HERMINIE
SOPHONISBE
SCÈNE II. Sophonisbe, Mézétulle, Herminie. §
SOPHONISBE
MÉZÉTULLE
SOPHONISBE
MÉZÉTULLE
SOPHONISBE
MÉZÉTULLE
SOPHONISBE
MÉZÉTULLE
SOPHONISBE
MÉZÉTULLE
SOPHONISBE
MÉZÉTULLE
SOPHONISBE, lit.
SCÈNE III. Sophonisbe, Éryxe, Page, Heminie, Barcée, Mézétulle. §
SOPHONISBE
Le page.
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
MÉZÉTULLE
SOPHONISBE
MÉZÉTULLE
SOPHONISBE
SCÈNE IV. Sophonisbe, Éryxe, Herminie, Barcée. §
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
ÉRYXE
SOPHONISBE
SCÈNE V. Lélius, Éryxe, Lépide, Barcée. §
LÉLIUS
ÉRYXE
LÉLIUS
SCÈNE VI. Lélius, Éryxe, Barcée. §
LÉLIUS
ÉRYXE
LÉLIUS
ÉRYXE
LÉLIUS
ÉRYXE
LÉLIUS
SCÈNE VII. Lélius, Éryxe, Lépide, Barcée. §
LÉLIUS
LÉPIDE
LÉLIUS
LÉPIDE
ÉRYXE
LÉLIUS
ÉRYXE
LÉLIUS