L'Intrigue des filous. Comédie
L’INTRIGUE
DES FILOUS §
A MESSIRE
CHARLES TESTU
CONSEILLER DU ROY
EN SON CONSEIL D’ESTAT,
MAISTRE D’HOSTEL ORDINAIRE
DE SA MAJESTE,
CHEVALIER ET CAPITAINE DU GUET DE PARIS §
MONSIEUR,
Je ne sçay quel jugement vous ferez de moy, & si vous ne m’accuserez point d’extravagance, ou du moins d’incivilité, de vous demander aujourd’huy vostre protection pour ceux là mesmes dont vous avez entrepris la ruine. La charge qu’on a donnée à vostre vertu, & qui depuis tantost un siecle a passé de pere en fils dans vostre Maison, vous oblige à faire guerre à ces Ennemis cachez, qui la font indifferemment à tout le monde, & portent leurs mains sacrileges jusques dans les Temples & sur les Autels. Cependant, quoy qu’il soit de vostre devoir de les exterminer tous, j’ose vous en presenter icy quelques uns, pour vous prier de les traiter favorablement, & d’embrasser leur deffense. Il est vray qu’il n’est bruit que de leur intrigue ; & toutefois pour estre les plus fameux, ils ne sont pas des plus coupables. Car apres tout qu’ont-ils fait? Ils ont fait possible autant que les autres ; mais leur addresse est leur excuse : elle a comme fasciné les yeux de leurs Tesmoins, en leur faisant voir que les crimes sont beaux quand ils les font ; & qu’il y peut avoir de la gloire à faire le mestier dont ils se meslent. Aussi, MONSIEUR, il y a fort peu de plaintes contr’eux. Ils n’ont point de Partie : Aucun ne vous presse de mettre vos Gens en campagne pour les poursuivre ; & si vous daignés vous entretenir avec eux de leurs tours de souplesse, ils vous feront passer peut-estre quelques heures assez agreablement. Les termes dont ils expriment leurs pensees sont grotesques ; la maniere dont ils attrapent les plus Fins, l’est encore davantage, & le Receleur dont ils se servent n’est pas fou, mais il n’est gueres moins plaisant que s’il l’estoit. Il n’est point de melancholie à l’espreuve de sa mine, & de son langage ; & il faudroit estre plus chagrin que ce Philosophe qui pleuroit tousjours, pour ne pas rire au recit de ses advantures. Enfin, MONSIEUR, ils sont le divertissement & des yeux, & des oreilles ; & comme ils ont plus d’agréement ou de bon-heur que les autres, ils ont aussi plus de privilege. On permettoit en Lacedemone de voler en secret, mais on leur permet icy de voler en public, & cette nouvelle permission apporte plus d’utilité que de dommage. Ce sont des Ennemis descouverts, & qui desployant leurs finesses à la veue du Peuple & de la Cour, enseignent la Cour & le peuple à se garder d’en estre trompez. Mais quelque licence & quelque applaudissement qu’on leur donne dans les Assemblees, ils en prennent peu de vanité, & se desfient avecque raison de l’approbation de la Multitude. Quoy que ce Monstre ait un nombre infiny d’yeux, il ne voit que la superficie des choses ; & pour avoir tant de testes, ils n’en a pas plus de jugement. Ils croyent donc que c’est à vous & non pas à luy à prononcer* sur leurs actions, & ils ne sont entrez chez vous qu’avec crainte, sçachant bien que ce qu’il admire le plus est quelquesfois ce que vous condamnez davantage. Ils apprehendent d’estre examinez en particulier par un Juge si clair-voyant, & si juste, & de n’estre rien moins dans le Cabinet, que ce qu’ils paroissent sur le Theatre. Certes, MONSIEUR, ils ont beau faire les asseurez ; ils ne disent pas un mot qu’ils ne tremblent ; & je n’en excepte pas ce Compagnon, qui parmy eux tranche du sçavant, & qui n’aymant pas moins l’estude, que le larcin, est devenu borgne à force de lire. Il me semble toutesfois qu’ils ne sont pas si criminels qu’ils s’imaginent, & qu’estant plus dignes de faveur que de chastiment, vostre bonté peut parler pour eux à vostre justice. Ce ne sont pas des Filous ordinaires, de ces Trouble-festes, dont la rencontre est importune. On accourt en foule pour les veoir ; & comme il y a plus de gloire à les proteger qu’à les perdre, je pourrois les adresser sans rougir au plus grand Prince de la terre ; mais je ne veux tenir leur grace que de vous, & pour l’obtenir, je vous offrirois mesme des presens, n’estoit que vous n’estes pas moins incorruptible que je suis.
MONSIEUR,
Vostre tres-humble, & tres-
obeyssant serviteur, DE LESTOILE.
LETTRE DE MR BALLESDENS §
A MR DE LESTOILE §
MONSIEUR,
Il faut que vous soyez bien ennemy de vostre gloire, puisque vous n’estes pas venu Jeudi dernier à Fontaine-bleau. Je vous y avoit convié par mon Billet, pour vous faire jouyr des honneurs dont l’Intrigue de vos Filous vous auroit comblé. Mais sans doute il vous suffit de meriter des Couronnes : & par un excez d’humilité qui n’a point d’exemple, vous avez voulu éviter l’occasion d’en recevoir une de ces mains royalles qui les distribuent à ceux qui sçavent regner comme vous sur les Esprits. Je ne croyois pas jusques à present qu’il y eust de Philosophie si severe, que de vous obliger à fuyr tant d’honneur avec tant d’indifference ; ny d’Autheur si humble ou si delicat, que de s’absenter comme vous de la plus belle Cour de l’Europe, de crainte d’estre incommodé de ce battement de mains, dont le bruit, quelque grand qu’il soit, charme tousjours le cœur & les oreilles des autres. Mais si les grandes Assemblees vous sont importunes, souffrez au moins que cette Lettre vous aille trouver dans vostre Cabinet. Pour vous dire des nouvelles du beau monde ; & ne me sçachez pas mauvais gré, si cognoissant l’aversion que vous avez pour les loüanges, je ne puis m’empescher en passant de vous en donner quelques unes ; puis qu’en vous les donnant je ne suis qu’un faible Echo de la voix publique. En tout cas, j’ayme mieux courir le hazard de vous offencer, à l’imitation de tant d’honnestes gens qui font si hautement vostre Eloge ; qu’en me taisant tout seul, passer parmy eux pour ignorant ou pour insensible, j’auray pour le moins cét advantage, que si vous tenez pour vos ennemis ceux qui vous loüent, il ne vous fera pas si facile de vous vanger de moy que vous croiriez : puis qu’en cette occasion j’ay le bon heur d’estre du party des Princes, & des plus illustres Esprits du Royaume. Sans mentir, MONSIEUR, toute la France vous est beaucoup obligee du present que vous luy avez fait de cét ouvrage, qui ne contribuë pas moins au divertissement public, qu’à la seurté des particuliers. Vous y avez meslé si judicieusement l’utile avec le delectable, que vous nous avez fait voir avec joye, & sans aucun sujet d’apprehension, des personnes dont l’adresse a esté jusques icy d’un tres dangereux usage parmy les hommes. Les belles paroles que vous leur avez mises dans la bouche, en nous descouvrant leurs artifices, nous ont appris à nous en deffendre : & dans un pays de Forests & de Rochers, qui est ordinairement si favorable aux desseins des voleurs, nous les avons veus de prés & sans danger, quoy que leur approche soit tousjours funeste. L’objet de nos craintes s’est changé en un sujet d’admiration & de loüange. Ces Meschants qui ont fait un pact avec la malice, & une alliance avec la mort, sont devenus divertissants & officieux : Et il ne nous font point d’autre violence que de nous contraindre d’aymer nos ennemis, à force de nous donner du plaisir. Bien loin de crier aux voleurs en les voyant, ils n’ont tiré de nous que des applaudissemens & des cris de joye ? Et je ne puis m’empescher de croire, ou que vous estes de moitié avec eux, ou que vous en estes le Receleur, puisque leur plus veritable larcin, est de voler les cœurs, & l’estime de ceux qui les escoutent. Aussi ne sont-il pas de ceux à qui les portes du Louvre sont deffenduës. Ils traversent toutes les Compagnies des Gardes, sans apprehender le grand Prevost, ny le Chevalier du Guet. Lorsque les autres cherchent l’obscurité, ceux-cy cherchent le plus grand jour, pour avoir plus de tesmoins de leurs actions. Ils font mesme le mal avec tant de grace, qu’ils obligeroient les Juges les plus severes à les en absoudre ; Et vos vers leur ont acquis tant de faveurs aupres de leurs Majestez, que les Fleurs de Lys, qui sont la terreur des autres, & les marques les plus ordinaires de leur punition, n’environnent ceux-cy que pour leur servir d’ornement, & de marques d’honneur. Certes, MONSIEUR, il seroit à souhaiter que tant de beaux Esprits, qui travaillent comme vous pour le public, nous donnassent des ouvrages de pareille instruction que le vostre. Vous avez choisi sans doute à ce coup la plus vaste & la plus belle matiere que les Muses pouvoient prendre pour s’occuper utilement. Il y a des Filous de toutes sortes de conditions ? Et l’on ne presente point de Piece qui ait tant d’Acteurs que cette grande Comedie, que tant de Fourbes joüent incessament dans le monde, & dont le Theatre est tout l’Univers. Quant à moy je ne sçaurois jamais y faire un bon Personnage. Quelque connoissance que j’aye de cette adresse, qui semble passer aujourd’huy pour la premiere vertu du siecle, & quelque amour que vous m’ayez donné pour vos Filous j’ay trop de sincerité, pour n’avoir comme eux que des compliments dissimulez ; Et je vous supplie de croire que ma main est parfaictement d’accord avec mon cœur, quand je vous escris que je suis,
MONSIEUR,
VOSTRE & C.
De Fontainebleau Ce
6, d’Octobre, 1647.
ADVIS IMPORTANT AU LECTEUR §
Cher Lecteur, j’offre à tes yeux un corps sans ame, j’appelle ainsi toute Comedie qui se voit sur le papier, & non pas sur le Theatre. Les plus galantes & les mieux achevees sont froides pour la pluspart & languissantes, si elles ne sont animees par le secours de la representation. Les comediens n’en font pas seulement paroistre toutes les graces avec esclat : ils leur en prestent encore de nouvelles ; & la mesme piece qui semble admirable quand ils la recitent, ne se peut lire quelquesfois sans degoust. Ils ont fait valoir celle-cy, quoy que ce ne soit autre chose qu’une pure bouffonnerie, qui n’est digne ny de toy ny de moy-mesme : aussi serois-je encore à te la donner, n’estoit que j’apprehendois avec raison qu’il ne prist envie à quelqu’un de t’en faire un present à mon deçeu, & que la faisant imprimer avec peu de soin, il n’adjoustât des fautes aux miennes, qui ne sont desja qu’en trop grand nombre. Neantmoins, cher Lecteur, je ne desadvouë point ce petit ouvrage, quoy qu’il soit de peu de merite : mais je t’avertis qu’il y en a quelques autres que tu acheptes pour estre de moy qui n’en sont point ; & que faute de bien cognoistre ma façon d’escrire, tu te laisses abuser par une fourberie qui n’est guere adroite que plaisante. Un certain Libraire me fait passer tous les jours pour estre Autheur de plusieurs livres qui ne sont pas de ma science, & dont je n’ay jamais seulement veu le titre : cependant il te les debite avec asseurance qu’ils partent de mon esprit, & pour donner couleur à ce mensonge il se sert de cét artifice. Il met à la premiere page, & à la fin de l’Epistre, un petit nombre d’estoilles, n’osant y mettre mon nom ; & voila comme il te trompe, & me fait tort. J’ay bien voulu t’en donner advis, afin qu’à l’advenir tu ne t’y laisses plus surprendre, & que tu sçaches que je ne fus jamais d’humeur à me parer des despoüilles, ny des Vivans, ny des Morts.
Extrait du privilege du Roy §
Par grace & Privilege du Roy donné à Paris le 5 jour de Fevrier 1648. Signé par le Roy en son Conseil LE BRUN : il est permis à ANTHOINE DE SOMMAVILLE Marchand Libraire à Paris, d’Imprimer ou faire Imprimer, vendre & distribuer une piece de Theatre intitulee l’Intrigue des Filous, & ce pendant le temps & espace de cinq ans, à compter du jour que ladite piece sera Imprimée, & deffences sont faites à tous autres Libraires & Imprimeurs d’en vendre d’autres impressions que de celle qu’aura fait, ou fait faire ledit SOMMAVILLE ou ceux qui auront droit de luy, sous les peines portées par lesdites lettres qui sont en vertu du present Extrait tenuës pour deuëment signifiées.
Achevé d’Imprimer le 24, Avril 1648
ACTEURS §
- LUCIDOR Capitaine François
- OLYMPE Veuve d’un Partizan
- FLORINDE Sa fille & Maistresse de Lucidor
- CLORISE Confidente de Florinde
- TERSANDRE Rival de Lucidor
- RAGONDE Revendeuse
- LE BALAFRÉ Filou
- LE BORGNE Filou
- LE BRAS-DE-FER Filou
- BERONTE Receleur
ACTE PREMIER, §
SCENE PREMIERE. §
BERONTE.
LE BALAFRÉ.
{p. 2}LE BORGNE.
LE BRAS-DE-FER.
LE BORGNE.
LE BRAS-DE-FER.
LE BORGNE.
LE BALAFRÉ.
BERONTE seul.
SCENE SECONDE. §
RAGONDE.
BERONTE.
RAGONDE.
BERONTE.
RAGONDE.
RAGONDE.
BERONTE.
RAGONDE.
BERONTE.
RAGONDE.
BERONTE.
Ils sont venusRAGONDE.
BERONTE, seul.
SCENE TROISIESME. §
{p. 10}LUCIDOR.
CLORISE.
LUCIDOR.
CLORISE.
LUCIDOR.
RAGONDE.
LUCIDOR.
CLORISE.
LUCIDOR.
CLORISE.
{p. 12}LUCIDOR.
RAGONDE.
LUCIDOR.
RAGONDE.
LUCIDOR.
CLORISE.
LUCIDOR.
CLORISE.
LUCIDOR.
SCENE QUATRIESME. §
FLORINDE.
CLORISE.
FLORINDE.
RAGONDE.
RAGONDE.
FLORINDE.
SCENE CINQUIESME §
OLYMPE.
FLORINDE.
OLYMPE.
FLORINDE.
RAGONDE.
OLYMPE.
RAGONDE.
RAGONDE.
OLYMPE.
RAGONDE.
RAGONDE.
OLYMPE.
RAGONDE.
RAGONDE.
OLYMPE.
FLORINDE.
OLYMPE.
{p. 21}FLORINDE.
OLYMPE.
{p. 22}FLORINDE.
Fin du premier Acte.
ACTE II. §
SCENE PREMIERE. §
BERONTE, seul.
SCENE DEUXIESME. §
BERONTE.
TERSANDRE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
SCENE TROISIESME. §
{p. 28}RAGONDE.
BERONTE.
RAGONDE.
TERSANDRE.
RAGONDE.
{p. 29}TERSANDRE.
RAGONDE.
TERSANDRE.
RAGONDE.
BERONTE.
RAGONDE.
TERSANDRE.
RAGONDE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE, seul.
SCENE QUATRIESME. §
CLORISE.
TERSANDRE.
CLORISE.
TERSANDRE.
CLORISE.
TERSANDRE.
CLORISE.
TERSANDRE.
CLORISE.
TERSANDRE.
CLORISE.
TERSANDRE.
SCENE CINQUIESME. §
{p. 35}TERSANDRE, seul.
SCENE SIXIESME. §
TERSANDRE.
LUCIDOR.
{p. 37}TERSANDRE.
LUCIDOR.
LUCIDOR.
{p. 38}TERSANDRE.
LUCIDOR.
TERSANDRE.
LUCIDOR.
TERSANDRE.
LUCIDOR.
LUCIDOR.
LUCIDOR.
TERSANDRE.
LUCIDOR.
TERSANDRE.
LUCIDOR.
TERSANDRE.
LUCIDOR.
TERSANDRE.
{p. 40}LUCIDOR.
TERSANDRE.
LUCIDOR.
TERSANDRE.
LUCIDOR.
C’est là monTERSANDRE.
TERSANDRE.
LUCIDOR.
TERSANDRE.
LUCIDOR.
TERSANDRE.
LUCIDOR.
TERSANDRE.
LUCIDOR.
{p. 42}TERSANDRE.
SCENE SEPTIESME. §
TERSANDRE.
FLORINDE.
TERSANDRE.
FLORINDE.
TERSANDRE.
FLORINDE.
TERSANDRE.
FLORINDE.
TERSANDRE.
FLORINDE.
TERSANDRE.
{p. 45}FLORINDE.
TERSANDRE.
FLORINDE.
TERSANDRE.
Fin du second Acte.
ACTE III. §
SCENE PREMIERE. §
FLORINDE, seule.
SCENE DEUXIESME. §
RAGONDE.
FLORINDE.
RAGONDE.
{p. 48}FLORINDE.
RAGONDE.
FLORINDE.
RAGONDE.
FLORINDE.
RAGONDE.
RAGONDE.
FLORINDE.
RAGONDE.
FLORINDE.
RAGONDE.
FLORINDE.
RAGONDE.
SCENE TROISIESME. §
[G,51]OLYMPE.
RAGONDE.
OLYMPE.
RAGONDE.
OLYMPE.
RAGONDE.
OLYMPE.
RAGONDE.
OLYMPE.
RAGONDE.
OLYMPE.
RAGONDE.
OLYMPE.
RAGONDE.
{p. 53}OLYMPE.
RAGONDE.
OLYMPE.
RAGONDE.
OLYMPE.
RAGONDE.
OLYMPE.
RAGONDE, seule.
{p. 55}SCENE QUATRIESME. §
BERONTE.
Je suis un vrayRAGONDE.
BERONTE, seul.
SCENE CINQVIESME. §
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
{p. 59}TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
SCENE SIXIESME. §
{p. 68}TERSANDRE.
LUCIDOR.
TERSANDRE.
TERSANDRE.
LUCIDOR.
TERSANDRE.
LUCIDOR.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
TERSANDRE.
SCENE SEPTIESME. §
LE BALAFRÉ.
LE BRAS-DE-FER.
LE BORGNE.
LE BALAFRÉ.
LE BORGNE.
LE BRAS-DE-FER.
Fin du troisiesme Acte.
ACTE IV. §
SCENE PREMIERE. §
RAGONDE.
SCENE DEUXIESME. §
LUCIDOR.
LUCIDOR.
RAGONDE.
LUCIDOR.
RAGONDE.
LUCIDOR.
{p. 75}RAGONDE.
LUCIDOR.
LUCIDOR.
RAGONDE.
LUCIDOR.
LUCIDOR.
RAGONDE.
LUCIDOR.
RAGONDE.
LUCIDOR.
RAGONDE.
{p. 77}LUCIDOR.
RAGONDE.
SCENE TROISIESME. §
LUCIDOR.
FLORINDE.
LUCIDOR.
FLORINDE.
LUCIDOR.
FLORINDE.
LUCIDOR.
FLORINDE.
CLORISE.
FLORINDE.
RAGONDE.
CLORISE.
RAGONDE.
FLORINDE.
CLORISE.
FLORINDE.
CLORISE.
FLORINDE.
LUCIDOR.
FLORINDE.
LUCIDOR.
FLORINDE.
LUCIDOR.
FLORINDE.
FLORINDE.
LUCIDOR.
FLORINDE.
LUCIDOR.
FLORINDE.
RAGONDE.
FLORINDE.
RAGONDE.
LUCIDOR.
FLORINDE.
LUCIDOR.
FLORINDE.
{p. 85}LUCIDOR.
FLORINDE.
LUCIDOR.
FLORINDE.
RAGONDE.
LUCIDOR
RAGONDE
SCENE QUATRIESME. §
LE BALAFRÉ.
LE BORGNE.
{p. 87}LE BRAS-DE-FER.
LE BALAFRÉ
LE BORGNE
LE BRAS-DE-FER
SCENE CINQUIESME. §
LE BORGNE.
LE BALAFRÉ.
LE BORGNE.
LE BRAS-DE-FER.
LE BALAFRÉ.
BERONTE.
LE BALAFRÉ.
{p. M,89}BERONTE.
LE BALAFRÉ.
BERONTE.
LE BRAS-DE-FER.
BERONTE.
LE BORGNE.
BERONTE.
LE BALAFRÉ.
BERONTE.
LE BORGNE.
BERONTE.
LE BORGNE.
BERONTE.
LE BALAFRÉ.
BERONTE.
LE BRAS-DE-FER.
BERONTE.
LE BALAFRÉ.
LE BORGNE.
LE BRAS-DE-FER.
{p. 93}LE BALAFRÉ.
LE BRAS-DE-FER.
BERONTE.
LE BORGNE.
{p. 94}Fin du quatriesme Acte.
ACTE V. §
SCENE PREMIERE. §
LE BRAS-DE-FER.
LE BORGNE.
LE BRAS-DE-FER.
LE BORGNE.
LE BRAS-DE-FER.
LE BORGNE.
LE BRAS-DE-FER.
LE BORGNE
LE BRAS-DE-FER.
LE BRAS-DE-FER.
LE BORGNE.
LE BRAS-DE-FER.
LE BORGNE.
LE BRAS-DE-FER.
LE BORGNE.
SCENE DEUXIESME. §
{p. 99}LE BRAS-DE-FER.
BERONTE.
LE BRAS-DE-FER.
LE BORGNE.
LE BRAS-DE-FER.
BERONTE.
{p. 100}LE BRAS-DE-FER.
LE BALAFRÉ.
LE BRAS-DE-FER.
BERONTE.
LE BORGNE.
BERONTE.
{p. 101}LE BRAS-DE-FER.
BERONTE.
LE BALAFRÉ.
BERONTE.
LE BRAS-DE-FER.
BERONTE.
LE BALAFRÉ.
BERONTE.
LE BALAFRÉ.
BERONTE.
LE BALAFRÉ.
BERONTE.
LE BALAFRÉ.
BERONTE.
LE BALAFRÉ.
BERONTE.
{p. 104}SCENE TROISIESME. §
OLYMPE, seule.
RAGONDE.
OLYMPE.
RAGONDE.
SCENE QUATRIESME. §
LUCIDOR.
BERONTE caché.
BERONTE.
OLYMPE.
BERONTE.
OLYMPE.
BERONTE.
OLYMPE.
BERONTE.
OLYMPE.
BERONTE.
BERONTE.
C’est uneOLYMPE.
BERONTE.
OLYMPE.
BERONTE.
OLYMPE.
BERONTE.
BERONTE.
LUCIDOR.
OLYMPE.
LUCIDOR.
BERONTE.
LUCIDOR.
BERONTE.
LUCIDOR.
RAGONDE, seule.
SCENE CINQUIESME. §
TERSANDRE.
RAGONDE.
TERSANDRE.
RAGONDE.
TERSANDRE.
RAGONDE.
TERSANDRE.
RAGONDE.
TERSANDRE.
RAGONDE.
TERSANDRE.
RAGONDE.
TERSANDRE.
RAGONDE.
TERSANDRE.
RAGONDE.
TERSANDRE.
RAGONDE.
SCENE SIXIESME. §
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
RAGONDE.
TERSANDRE.
BERONTE.
TERSANDRE.
RAGONDE.
BERONTE.
TERSANDRE.
BERONTE.
RAGONDE.
BERONTE.
TERSANDRE.
SCENE DERNIERE. §
LUCIDOR.
RAGONDE.
LUCIDOR.
OLYMPE.
LUCIDOR
FLORINDE
OLYMPE
Fin du cinquiesme & dernier Acte.