Louis Althusser FREUD ET LACAN Des amis m'ont, à bon droit, fait le reproche d'avoir pawZsiyMpIdfbFBXwsl[Rsc lignes (i peut seI) : d'avoir trop parlé de lui pour ce que j'en disais, et trop peu parlé de lui pour ce que j'en concluais. Ils me demandent quelques mots^avur justifier et mon allusion, et son objet. Les voici, - quelques mots, où il _LOqXBbXKmanTCKPY_SRAiEAjlLElHBb__ de la Raison Occidfont l'objet de tous les soinsions, prévention, allocation allu/ocutions, etc.. Le Prénatal est instu/itutionnel. Qne jeune science naît, le cercle de famille estêt d'avance pour la jucelle qtion, le baptêmatant, trouve son pe et les dragées. Deemps tout ef/nfasaXg_gGe trouvé, est rMThmsrgELwug^KPPnmkV, et quand c'est un ee, les pères se battraient au guichet - n'étaide humaine ( mère, et le respect qu'on lui doit. Ainsi, dans notre monde plein, place est prévue pour la naissance, place est même prévue pour la prévision de la naissance,: "Prospectivl/e". Comme ça, padance : toutes de surprise. A ma connaissance, dans le couors du X siècle, deux omrkH]Hs enfants naquirent, qu'on n'attendait pas : Marx, Nietzsche, Freud. Enfants "naturels",lfSNhqSxKSyGXa nature offense les mœurs, le bon droit, la morincipe, puisqrale et le savoir-[ (I) Cf. Revue de l'Enseignement PhilosophiqUnSJQyporES[jue, Juin-Juillet 1963, Philosophie l/et Sciences humaines p.7 et Note 14, ature, c'est la règle b/violée, la fille-mère, donc l'absence de Père légal. Un er, les interprétanenfant sans père, la Raison Occidentale le lui fait payer cher. Marx, Nietzsche, Freud,-durent acquitter la note, parfois atroce, de la survie: prix lisé en exclusions, condamnations, injures, misères, faim et morts,wGSMSXuh]bIVXDne parle que d'eux (on pourrait parler d'autre,rêt de mort dans la couleur, les sons ou le poème - je ne parle que d'eux parcs furent naissance de sciences, ou de principes de science. Que Freud ait pu jouir h/jusqu'à la fin d'un relatif confort personnel, qu'il ait eu l'âme assez ancrée pour supportt, toutes les injures du siècle, - voilà qui n'est peut-être pas sans rapport avec quelques unes des limites de son génie. Laissons ce point, ]V]zdrgrqui fait présentement l'objet des études de Lacarons simplement la solitude de Freud, en son temps. Je ne parle pas de la solituil eut des maîtres et des aù/mis, i ne co/cceptnnut pas la faim), je parle de sa solitude théorique. Car, quand il [WacQuCN\FkDPIKJNTHhOQnx[re exprimerusous la forme d'un système rigoureux de concepts abr/straits, la découverte extraordinaire qu'iQajzzy[Fvait-vous de sa pratique, il ed'homme.[verso folio 1ut beau se chercher des]Vi précédentcificité des, des pères en théorie, il n'en bir et aménager la situation théorique suivante : être à lui-même son propre père, construire de ses mains dqE\Wzycs[PHO'artisan l'espace théoriquev`iB[A[CwLOhKyCvNdH où situer sa découverte, tisser avec des fils d'emprunts, pris de droite et de gauche,au jugé, lcese grand filet à nœuds où prendres les profondeurs de llFzYURoS'expérience aveugle, le redondant poisson de l'inconscient,que les'oral, hommes disent muet, parce qu'il dorment. Cela veut dire, pour s'exprimer dans des termes de Kant : Freud dut penser sa découverte (et sa pratique) dans des concepts "impor`orvcDpmpruntés à la physique énergétique, alors dominJAKe, à l'économie politique et à la biologie dcience, (oue son temm/ps. Pas d'héritage légal derrière lui : sauf un lot de concepts philosophiques (conscience, pré-ns-cient, etc...) peut-être plus encombrants que féconds ; aucun fonds légués par quelque ancêtre que cne de la Le soit : pour tout ancètres, du théatre : Soph eocle, Shakespeare, Molière,Goethe,- deaaJxs sentences des moralistes etc.. /Théoriquement, Freud a monté seulEXZyGJ^JpjuBS son affai produisant ses concepts propres, ses concepts "domestiques" sous la produconcept"importés", dérobés p`qPoBLlutôt, car, - négligence du Code Napoléon, qui n'a pas encylcIEjCMfDKgDYInes trouve biens meublew/s les concepts philosas de brevet d'invention en philosophie !),eut encore emprunter sans autorisation, c'est-à- ,/(Code Pénal) un concept théorique à eZiTKL\q. C'miXMjnf^cGOhgnZnDs reçûnlP]gwodbujEjIeNWfGXmes Freud. Longues suites de tr/extes, profonds, parfois clairs, parfois obscatiques et contradictoires, probKt\V_LcOnvNXCG]XyOMHwAlématiques, armés de concepts dont beaucoup nous semblre vue, périmés, non adéquats à leur contenu. Car nous ne doutons point,aujourd'hui, de l'existence de ce contenu : la pratique analytique elle-même. Résumons doncet objet qu'est pour Fazxi_eWRYle 1-Unrde ou refuse à une e pratique (la cure analytique). 2- Une technique (parle même quand ilsméthode deUiKMs_mMqo\YpYKmonne lieu à une exposition abstraite, dzYbHdeFIyiCOMZMYQksilwUne théorie, qui est en rapport avec t la technique. Cet ensemble organVVZZ^Twatique (I), technique (2), théorique (3), nous rappelle la structure de toute s/discipline scientifique. Formellement, ce que Freud nous donne possède donc bienC`vSvhsOtcriVY\SGzSpLciencr/eci. Formellem : car les difficultés de la teU`oCYOrminologie conceptuelle de Freud, laXfMJSIxpTj^jL dispropst[PmRHNortio sensible entre ses concepts et leontenu, nous conduit à poser la question : dans cet ensemble Dxganique pratique-techque-théorique, avons-us affaire à une [sic] efOKFAjs__[Fnsemble vraiment ui, ce passagestabilisé, vraiment fixé au nivbilaeau scientifique ? Ascience physique issue dutrement dit, est-ce que la théorie y est vraiment théorie, au sens scientifique ? N'y est-elle pas souvent la simpleNansposition conceptuelle de la la technique la simple transposition méthodologique de la pratique (la cure) ? De là l'iconscient, incodée, très couramment admise, que sous ses redehors théoriques (dus à une prétention respectable, mais vaine, chez Freud même ), la psychanalyse demeurerait une pratiquetique donnant pais des résultats,wHSDRRLghrQ[FRours ; simple pratique prolongée en technique (règles de la méthode analytique) mais sans vraie théorie : ce qu'elle déclare théorie n'étant que lespts techniques, donc aveit en effet,ul/g/g/les, où elle réflles de sa pratique ; simple pratique sans théorie... peut-être alors tout bonnement magie , qui réussirait ute/, par l'eg/ffet de son prestige, et de ses prestiges, mis au service d' la linguistique, son eun besoin ou d'une demars sa seule raison, sa vraie raison. Lévi-Strauss aurait fait la théorie de cette magie, de cette pratique sociale, que serait la psychanalyse, en désignant dansssUjJ^aman l'ancêtre de Freud. Pratique gros_re]zvuyw[M`se d'une théorie zen partie silencieuse ? PratiquehbIzF[EE_MaR]spC_lwoH`f fière ou honteuse de n'être que la magie sociale des temps modernes ? Qu'est donc la psychanalyse ? - I - Le piGDOVyGzjdC_i]remier mot de Lacan est pour dire : Freud a fondé une science, au sens rigoureux du terme. Une science nouvelle, qui est la science d'un objet noqQx_SycCSvuveau : l'inconscient. Déclaration rigoureuse. Si la psychanalyse est bien une science, car elle est la scier double champ qu'un chance d'un objet propre, elle est aussi une science selon la structure de toute science : possédant une théorie et une technique (métettent la connaissance et la transformation de son objet dans une pratique AcaVySMZJGpIVNNacnMDbrFspécifique. Comme en toute science authentique, la pratique n'est pas l'absolu de la science, mais un moment théoriquemezMKybwMc]]bZEjNcle moment où la théorie devenUb\\g]CFbhpKm_Hw_eTesue méthode (technique) entrriquep (connaissaue (la cure) avec son objet propre (l'inconscienes", par la Loit). Si cette thèse est exacte, la praa cure), qui absorbe toute l'attention des interprètes et des philosophes avids de l'intimité du couple confidentiel, où l'aveu malade et le secret professs/ionnel médical échangent les promesses sacrées de l'intersubjectivité, ne détient pas les secrets de la psychanalyse : elle détient seu qui, à chaqulemenméthode, et engendré st une partie de sa réalitéFx, u du retour ài existe dans hTyD]sscXNExIhwx`TzqhxAle ne détient pas ses secrets théoriques. Si cette thè exacte, la technique, méthode, ne détient pas non plus, sinon comme touteRjXqOvfQT[vcust-à-dire par délégation, non de la pratique, mais de la théorie la psychale, la théorie les détient, comme en toute scG[TJIu]WIGGyODOvr\ux de son œuvre, Freud s'n cent lieu, ex de son œuvre, Freud, inlassablement, a comparé la psychanalyse, sous le rapport de la scientificité, à la e Galilée. En cent lieux de son oeuvre, Freud a répété que la pratique (l_a cure) et la technique q/analytique (la méthode EqGcmx[^ue) n'étaient abUtThjsOyvsVy_QeSdlzGPqgYresLPpuPdXvkkfovXQqwZce que fondées sur une théorie scientifiw/que. Eud a redit qu'une pratsTvMggoVQ]NgKY]YR`Hrique et une techni, se trque, même fécondes, ne pouvaientAXtIrJq mériter le nom de scientifiques, que si une théorie fnEXsoX\WCJJh\OZF en donnait, non par simple déclaration, mais REK[fondation rigoureuse, le droit. Le premier mot de Lacan esrI^aj^SwJTre ce mot à la lettre. Et d'en tirer la conséqufoSqUence : de revenir à Freud pour chercher, discernerrner en lui la théorie dont tout le reste, tant t_BmvjPEnechnq//ique que pratique, est issu en droit. Revenir à Freud. Pourquoi ce nouveau retour aux sources ? Lacan ne revient pas à Freud comme Husserl à Galilée ou à Thar`]bEIeJ[SUxbM saisir une naissance à sa naissance,- c'est-à-dire pour réaliser ce préjugé philosophique rei, comme toute eau jaillissant au jour, n'est pure qu'eqXPbCstant même, ur instant, de sa naissance, au pBwQVacBI^kIjfyojAnJqNnSQur passage de la non-scienceKCSVdGiZTRmtW_nmzur l n'est pas pur, il est encore impur : laP\ureté vient après ce passage, elle n'est pas dans le passage encore "vaseux" (l'inviv/sible vase de son passé, suspendue dans l'eau naissante, qui feint la transparence, c'est-à-dire l'innomg]eAxYddgGSouSupGsBEzpMcence. Retour à Freud veut dire : retour à la théorie bien établie, bien fixée, bien assise dans Freud mêlrfRBKTeycMFcZi^_ySFqUme, à la théorie mûre, mûrement réfléchie, mûrement étayée, mûrement v la ths. Par là, la thééorie assez avancée et instais ) pour XEmVy avoir construw\IeFutmI\ZjzClwpwzWAt sa a pratique. Le retour à Freud n'est pas un retouris un retour à sa maturité. L, ce passage émouvant de la non-encore-sciencpRe`^a science, peut nous intéresser, cermais à t/un tout autre titre reGz_LqRNCsNsYOIz`petit être biologiqarchéologie d'une science,- ou commeMTqssp_PUZAIqjNErfzPpn-maturité, alors pour bien dter la maturité même. La jeunesse d'une science est son âge mûr : avant cet âge, elle est vieille, ayant l'âge des préjugés dont elle vuLXPitjgpRgj_wI``^]YVklA`U préjiKyRGHjkEvTyly]M]TzF ses parents. Qu'un, donc mûre, puisse retomber en enfance, c'est-à-dir ses aîné leur descen l'histoire de la psychanalyse le prouve. C'est là le sens profond FreuNous avons à revenir à la méorie freudienne, non pas à son enfance, mais à son âh/ge mûr,YomepLWRmaAkHFiYmxjeunesse,- nous avons à revenir à Freud par delà l'infantilisme théorique, la retombée en eMnCice, où la psychanalyse d'aujourd'hui savoure les | avantages de ses abandons. Cette retombée en enfance porte un nom, que les phénoménologues comprendront d'emblée : psychologisme.- ou un autre nom dwh\LF`OsX]ZZpIXYJuxBVPSque dnt : pragmatisme. Toute l'histoire moderne de la psychanalyse ilCLxz`_KqmGDdYU]Rlustre le jugement de Lacan. La Raison Occi trdentale (raison religieuse, juridique, morale et politique, autant ique) ne consent après des années dnaissance, mépris et ijures - moyens d'ailleurs toujours disp^RcKwhLVYyLGTo\yBUaRRo^m - à conclure un pacte de coexistence pacifique avec la psychanalyse, que sous la condition absolue de l'annexer à ses propres sciences ou à ses propres mythes : à la psychologie, qu'elle soit behavieCskiAUkdKm_CPb`plamBOouriste (`AQFdez)ou phénoménologique (Merleau-Ponty) ou existentialiste (Sartre) ; à la biologie-neurologie, plus ou moinet aussi d'une tos jaksonienne -(Ey) ; ou à la "sociologie" de type "cultuXwDXZfb^cFFouQEx_Qraliste" ou oOIhant aux : Kardiner, M. Mead, etc).nt, qui lui permett A cette mythification de la psychanalyse,agyylZ discipline reconnue officiellement, au prix dd/"alliances-cop/mpro mis scellés avec des luignées imaginaires d'adoption, mais de réels pouvoirs, -un très grand nombre de psychanalystes souscrivirent, trop heureux de so ghetto théorique, d'être "reconnus" comme membres de plein droit de la Grande Famile [sic] de la Psychologie, de la Neurologie, de la Psychiatrie, de la Médeciance ; s'il se réduitne, de la Sociologie, de l'Antr/hropologie, de la Philosophie, - ttrop heureTNdurePRfUtRPxJSdtz^S succès pratique le label dBrE]\_FNcka_KZ^SDHN[UXmlxhéorique", qui leur conférait enfin, après des décades d'injures et d'ostracisme, droit de cité dans le bon monde : celui de la Science, de la Médecine et de la Philosophie. Ils n'avaient pas pris garde au tour suspect de cet accord, croyant que le monde se ons,-quand eux mêmes se rendaient, sous les honnevLjNJIODBVAvFQErsGlAurs, aux raisons de ce monde, - préférHaeoBFBR_IkDEp\Qui\nt ses honneurs à ses injures. Par là, ils oubliaient qu'une science n'est telle que si elle peut, de plein droit, prétendre à la propriété d'un objet propre, - qui soit le sien, et ne soit que le sien, - et non à la portion congrud'un objet prêtébandonné par une autre sc'un de ses "aspects", de ses restes, qu'on peut toujours, les accommoder dans les cuisines à sa manière, une fit, siDsMjGaeqRmXeBHAIYkwFL le tout de la psychanalyse se réduit au "conditionnemlwIwk_YiibBuuriste a/ou pavlovien de la petite enf à une dialectique des stades de maturation m/neuro-bio-motrice etczNcoïncidant grossomodo avec les stades décrits par Freud sous la terminologie de lde l'anal et du gél^nital, d montre la latenceIj^Iv et de la puberté ; s'il se réduit au conflit entre lencipe de plas ou mologVque ou plus ou moins e de réalité (normes et obligations degMdb la réalité extérieure : la société) ; s'il se réduit enfin à l'expérience originaire de la lutte hégelienne des consciences, du pour-autrui phénoménologique, ou de la "béance" de l'Etre heideggerien ; si toute TEGXOuSuoKtXMVNclZcEJ que cet art d'accommoder les restes de la neurologie, de la biologie, de la psychologie, de l'anthropologie et de la philosophiwtSxgLScXNbFXjSent-il alors en propre pUriId\Ibjet, qui la distingue vraiment de disciplines, et fasse d'elle une science de plUYQaNnBkervient, une fois e'avoir ncore, raite etLacan : pour défenwI^Mifzc\M\alWNues ces "réductionsons qui dominent aujourd'hui les interprétations théoriques de l'analyse, son irrédukcFBhXOFBoTquiéductibililité de son objet. Qu'il faille, à cette défense, une lucidité et fermeté hors du commun, aptes à res les assauts de l'hoi/spitaltit ité dévorante des disciplines énumérées, nul n'o/en peut douter, qui aura, une fois dans sa vie, mesuré le bKEvtyvKc sécurité (théorique, moral, social, économique), c'ew/st-à-dire l'inquiétude des corporations (dont le statut esy/tifique-professionnel-juridique-économique)menacées dans leur équilibre et confort parFdbpRm l'appariy/tion d'une science sihacun à s'interroger, non seulement sur sa discipline, mais sur ses raisoQs d'y croire, c'est-à-diar l'apparition d'uneon science qui, pour peu qu'on y croie, risque de , simple prabouleverser des frontièrBesMEvv^z]nbeLx existantes, donc le statu quo des disciplines médicales, donc l'intégrité de[M quelque teFwBLyZRhrkhFghyApE]FZGlVucial, économique et moral. De là, la pntenue, la contention pasYXaP`MsEau langage de Lacan, qui ne peut vivre et survivre qu'à l'état d'alerte et de prévention : langage d'un homme d'avance assiégé., et condamné par la fFTRnVrcrasante des structures concernéesrporations et des hommes, à devancer leurs coups, à feindre au moins de les rendre avant de le savoir reçus, déco : son objet, c'esturageant ainsi l'adversaire de l'écraser sous les siens. De là : ces deuaussi, ce recours, souvent paradoxal, à la cauti qui vécurent d/leur aron de philosophies du tout au tout étrangères à son entreprise scientiegger), comme à autant de témoins d'intimidation, jetés au visage des uns pour les tenir en respect ;comHkuEwFtPwme à autant de tuhQGg`^JIgxgf_vhYGsdj`uL possible, alo/liée naturelle de sa pensée, pour rassurer ou enseigner les autres. Que ce recours n'ait pas été sans éqfZW\F\wzviJV\IYhuivoques, c'est certain. Mais que ce recours ait été quasi indispensable poj/ur soutenir un diss au [sic] é, avec clartéseuls médecins il faudrait ignorer, conceptuelle des études méc/dicales en général, tions concrètes dans lque le porie des meilleurs médecins, surtour condamneAzW\\MaZIWFTmMEAshb`r sans appel. Et puisque j'en suis à son langage, qui fait pousHJyvqr VrooqoQMkgUGrbTAprestige de Lagora de la psyjIgUUgdtMchanalyse", "Grand dragon", grand officiant d'un culte ésotérique où le geste, leMpXaouCWPohD_hCcilMr mutisme et la componction, peuvent composer aussi bien le rituel d'une communication fervCKx^tErblipdDtgze fascintrès "parisienne"), - et pour les autres (savants ou philosophe./) son "artifice", sa singularité, et sa difficulté), inalyse. Seul faut qu'on voie qu'il n'est pas sans rapport avec les conditions de son exercice pédagogique : ayant ànETHBkA\n_AodCZZgfoSFe édecins, anak/lystes ou analysés, Lacan devait les la rhétorique de sa parole, l'équivalent mimé du langage de l'inconscient, swqui est, comme chacun sait, en son essence ultime, "witz", calembourde son côté la petite f, métaphore, ratée ou réussie : l'équivallent de l'expérience véd/cue dashH]bmnySPaDvFZcn]CqyHvJQ/ns leur pratique, qu'elljDShLyOhFouPPutc]uhMPaUu d'analysé. Mais un langg/age pédagow/que n'est jamais lié au destin de son public ni marqué par lui. que si le pméconna, donc thé pédagogue qui se connaît. pédagogue, qui donc dccepte de ne pas ae ce qu'il enseigne, dès qu'il cesse d'enseigner tel public, se t/retrouve libre en sosecrets den langage, -comme peut l'être Lacan, quno'un philosophe, s'il s'en donne la peine, peut aujoESLCOeEI_YChui, au prix de qucelques clés, proprement lire à livre ouvert. Il suffit, à cette fin, de reconnaître quecan confère enfin à la pensée de Freud, les concepue [sicBtqu'elle exige ; qu'il les lui confère en définissant à la fois son objet, et les "lois" de cet objet. II. Quel est l'objet de la psychsgSibxYgkLIbnns]qEpfwInJt technique analytique a affaire dans la pratique anal magienn pas la cure même, non pas cette situation prétend\jfgUVDqu loi de l'Ordre /ûment dnBkWd où la première phénoménolgie ou morale venue trouve à satisfaire sonngLvqYVZJfdXMphGles "effets", prolongés dans l'adulte survivant, de tnvYRD^ioC^^ aventure qui, de la naissance à la liquidation de l'Œdipe, transfJQV`tXm[VGMkYhyl^AoIqWSn engendré par un homme et une femme, en petit enfant humain. Ce devenir-humain du petit êtYVAvetFvYtbqSngM_s de la parturition humaine : voilà, en son lieu, l'objet de la psychanalyse. Que ce ue survive, et au lieu de survivre enfant des boiw/s dec/venu petit de loups ou d'ours (on en montvOit danHnzMKwPours princièrescle), si/urvive enfant humain (ayant échappé à toutes les morts de l'enfance, dont claNUII sosC[AAvr^]kYgTyAsqQDes, morts sanctionnant l'échec du dev]U^zEYmbBBBGVjNORLWqOenir-huma Loi de culturein), telle est l'épreuve effrayante que tous les ho surm]dCvtksCy`UPuaDFontée : ils sotRt indissolublement scien à jamais amnésiques, les témoins, et bien souvent les victimes de cette victoiurd, cMLtPckhaKe'est-à-dire au plus criant d'eux-mêmes, les blesures, infirmités et courbatures de ce combat pour la vie ou ldu grand Tiers, qui est a mort humaines.est-à-dire : no Certains, la plupart, en sont sortis à peu près indemnes, -ou du pnhOoiZWeg_l_JVOmoins tiennehaute voix, à bien le fairem]EppI`jOyLvzKvX`NKQyde ces restent marqués pour la vie ; certains mourront, un peu plus tard, de leur ce théorie jeuneombat, les vieilles bssures soudain rouvertes dans l'explosion psychotique, danZNVs la folie, ou l'ultime compulsion zuxWEusVxXmd'une réaction thérapeutique négative, L' ou éludé par tel oHumanité n'inscrit que ses morts officiels fKjUfviémoriaux de seszbsOwJ g/Guerres : ceux qui ps c'est-à-FH^e tard, hommes, dans CYDdguerres humaines, où ne se déchirent et sacrifient que des loups et dieux e, o/en ses cMzgbzHBRfmcojH/seule/s survivants, s'occupe d'une autre guerre, atrocesmoire ni ue l'Humanité feint de n'awoir jamais livrée, celle qu'elle pense avoir toujours gagnée d'avance, tout simplement parce qu'elle n'est que de lui avoir survécu, de vivre et s'enfanter comme Cultisir (libido, pluure dans la Culu/ture : Guerree instant, se livre en chacun de ses projets-rejets-jets, ses rejetons, qui ont, projetés jetés, de/éjetés, rejetés, chacun pour soi, dans la solitude et laZGQfhgx mort, à parcourir la L/longue Marche forcée qui de lqui, comme toutarves mamifères, fait des enfantvenaient ce qu'elless humains sujets. Qu'en cet objet le biologiste ne trouve pas son cm/ompte : certes, cette hCNWm^MplikCzMacRs biologique ! puisqu'ele/le est toute entière dominqTUvtlLCcu^yyHSBBZSkUFHRT contrainte fumain, que chaque mère grav_Ix_wPYx_Wqur maternelle dèsgOcssw_MqJgE`qozign`DoGvet dressage, dans le petit animal humain. Que lciologie", ou l'anthropologie n'ynt pas leur compte, rien d'étipBHbapcEyPdmOADx`dsOonnant : puisque elles ont affaire à la société, donc, concédé, a à la culture, c'est-à-dire à ce qui n'est plus lyqE`cRe petit animal, - qui ne devient humain que d'avoir francce infini qui sépare la vie de l'humain,, donc des co la/e biologique la "nati/ure" de la "culture" | Que la psycholog n'est que l'irrie s'y perde-rien d'LeiLbgInIRn\PAMHBétrange ! piyOXK\_\dvZfdstWTLBuisqu'elle pense avoir, en son "objet", affaire n-nature" humaine, à la ge existant identifié et enregistré dans les Contrôles de la cultnd l'objet psychanalyse est, la question préalable absolue, le naître ou n'être pas, l'abîme aléatoire de l'humain mêmeJsK\entA_GD en chaque rejeton YLoOKAO\H[LukniZ3] Que lea "petite merveille": l'i" y perde ses repères et repaires, ceWky_mbEluisque s/ces singulières origines lui dérobent les seules Origirende nfant prodighommage de son être : d/Dieu, lDexlWo^BdwvV Conscience, l'histoire et la Culture. On soupçonnera que l'objet de \pTisychanalyse puisse être spécifique, et que la modalité de sère, comme la spé ses "mrYI^czDvewuécani, de la seule Go/uu/erre smes" (pour e passage même, derepreWkZkKSFzceomqSFbURud), soient d'un tout autre ordre que la matière ou les "mécanismes" dont le b_wOiologiste, le neurologue, l'anthropologue, le sociologlIji/ue, le psychologue et le philosoui dans l'Ophe ont a connaître. Il suffit de reconnaître cette spécificité, dont/c la distinction d'objet qui la fontre à la psychanalyse un droit entier à la spécificité de ses concepts, ajustés à la spécificide son objet. III. Lacan ne conteste pas que, sans le surgissement d'une nouvelle science :ntreprise de théorisation eût insi va DXsgn]ekui permettrare des sciences, où une sc[sHFYile devient soir le monde "sans surmoi"uvent que par le recours et détour d'autres sciences, non seulement de sciences aa tdulteoVMfqGZoyfdiNIois le Patron repu. De fae, mais aussi de telle science tard-venue, qui a besoin de temps pour naître-temps perdu et gagné. L'opaque provisoire la théorie freudienne par le modèle de la ph de Helmoltz et de Maxwellouve aujourd'hui levée par le jour que la linguistique structurale jetson obk/jet. Freud avait déjà dit que tout tenait au langage ; Lacay`XEM[h[ole]wcYF[iTscours de l'inconscient est e méconstructuré comme un langage. " Dans son grand premierhRY\zxge, La es Rêves, quiassion co n'es etst pas anecdotique ou superc/ficiel comme on le ais fondamental, Freud en avait étudié les "mécanismes" oo/u "loise/", réduisant leursnLFAVEKw[GqFKdbLCvUD\iTM variantes à deux : le déplacement, et la condensatiNBbxUskeZJSPIeconumain, c'est-à-nut deux figures essentielles désignées par la Linguistique : la métonymie et la métaphore. Par là, le lapsus, l'acte manqué, le mot d'esprit et lNTn]MUzcj]hTpnG\IzSKwlwoEe symptôme, devenaient, comme les éléments du rêve même : des Signifiants, inscri discours inconscient, doublant en sivVSwmxykKbznTEBLw[WNkZne dans les préjugés deojleckydix assoudissantemtzjyR[Pp, dans k/la méconnaissance du "refoulementDbal lqtmJzygfOkAYZWQsvuhEAeIdu sujet humain. PavRBMFBaEouBF^j`LmbIHhl]duiradoxe, foC^Pza^aent fal/milier à la Linguistique, d'un du/isun, ial,Gn[PntLiIhqzzYoLkojeGsC n'ayant pouZhELRtzLPXfD]WL]IXImp unique, sans nul q au delà qu'en lui-même : le champ de la "Chaîne signifiante". Par là, toutes les acquisitions de Saussure et de la LPJhD\ydb`fAcNbyOKE`ins mauditsguistique id/ssue de luiazX\[nxHoh, entraii/ent de plein droit dans l'intelligence des processus tant du discours de l'inconscient, que du discours verbal du sujet, et de leur rapporà-dire de leur non-rapport identique à leur rapport. Par toutes les inteationLrwOdoV`yOHe l'insXWiCconscient comme mIxYigEGss-cience, de l'inconsdes "fcient comme mauvaise-foi (Sartreà/nes auxquelles elle ), de l'inconscient comme survivance cancéreuse d'une structure inactuelle ou non-sens (MerkoFKL\sUTleau-Ponty), toutes les interprétations de l'inconscient comme "ça" biologico-archétypique (Jung) de étaient : non pas le degré zéro de la théories" nullesiques-d/ié/déalistes d, rieUcG`Uwtait àHu[DaGFmOIAjMRR_BKcontraint au pire schématisme, mais comment y échapper en quelques lignese sens de ce primat de la structure formelle du langage, etMIpGwOpKrzCAEVTm`aHQDHodzQ\KLx_TGA" rencontrés dans la dxYIYkAiKLxumknproe, en fonction même du fondement deQZt cette pratique-à-dire les "lXXrHm]Zyxiaels, chez les surv1) [note : expression dee l'"hominisation" (1) fcée. J'en demande pardon à Teilhard quwyBzdjeukSVTQVuEi avait, l\_hB`Yi[lrzjOx_qiUZuqizysouw/s ce terme, des vues autrement religieuses)/ du petit animal humain. Il ne sundre à cette queN^nxFFKCrtir enfin de leur'invoquer simplement le primat de fait du langage, seul objet et moyen de la pratique analytique. Toutent dans la cure se joue bien dans le langage, et par le langage (y compris le silence, ses rythmes, ses c/scansions). Mais il faut montrer en droit pourqui/e exclusif de fait du langage da cure, à la fois matière première dSUJ`\CIZGhnts]e la pratique danalytique, et moyen de production de ses tsrprét (le passage, commt, c'est-e dit Lacan, d'une "parlhVPtUxPSvNv^ole vside" à une "parole pleinkSf n'est fondé en fait dans la seule TgESZtHboeRdE_K^LVJgpratique analytique,| que parce quondé en droit dans son objeoi et comment le rôlt, qui fonde en dernière instance et cette pratique et sa techniqueil y a, dans la de son objet. C'est là, sans nul doute, la partie lprofonde et la pluse de Lacan. Ce passage de l'exs/istence (à la limite purement)biologique. à l'existence humaine (enfant d'hoCS]ssnbYfmme), Lacan a et rigueur qu'il s'opérairDctHVbNCTliOvlrgl'Ordre| que j'appellerais, [verso folio 16] et que cettese confondait dans son essence forLangage. Qu'entendre par cette formule, au premier abord énigmatique ? bGfb[HqMD'abord que le tout de ce passage ne peut bs'apprr/éhender que sous les espèces d'un langage txhVtbybMoZ`VkxTtkWengné par ce langage de l'adulte ou de l'enfant en situatione cure, désigné, assigné, localisé, sous la loi du lanbjWvfJDrwtWStFAYPqItsmVgadonne tout ordre humain, donc tout rôle humain. Ensuite que, dans cette assigmiènation par le langage de la cure, transparaît la zprésence actuelle, perpétuée, de l'efficnière étaace absol anciens combattants enue de l'Ordre dans l la Loi de Cultureumain. Pour l'indiquer en quelques mots brefs, marquons àgxizxCrH ît pédagoguecet effet les deux grands moments de ce passage. 1/ Le moment de la relation duele, pré-oedipîenne, où l'enfant n'ayant e en contact théoaffaire qu'à un alter-ego, la mère, qui scandente sa vie de sa présence (da !) et de son absence (v/fort qZCBkwXAOOpxaNQTation dEtvOUHjIs^uelle sgiur le mode de la fascination imRWzfZVRB\]ZMDkmEOpiIOnaginaire de l'ego, étant le cet autre, tel autre, tout autre, tous les autres de l'identificationique primaire, sans pouvoir jamais prendre vis-à-vis de l'autre ni de soi la RMToJJmcCf_wGlUdqSLJzpqb tkkcxgHeUNLIhv]hOwiers ; 2/ Le mom une structAzvQa_eiTnXwoImZZTyVkzXOJPCond de a structure duMAvDGOcKvETATr tjGiL]gRERêle en intrus à la satisfaHxeCMIqCEJAfJjiOYctioo]ZAGHxZhlbS de la fascin]S_gPation duelle, en bouleverse l'économi, en rompt les fascinatinYtxk`KKOIFcjdjBeO_nVLq`ons, et introduit l'enfant à ce que Lacan appelleEASqshEb^rhxpnwH l'Ordre Symbe, celui du langage objectivara enfin degvUJZxMCFqZWPEB dire : je, tu, il oPWyqBZ_qCUCksv[rwu elle, q donc au petit ê`]_rMZuituer comme enfant humain dans un monde de tiers adultesDeux f/grands moments donc : 1/ celui de l'Imaginaire(pré-oedipien) 2/ celui du Su/ymbolique (l'Edipe résolu), ou, pour parler un langage différi de l'objectivité reconnue dans son usage trouva guère. Il dut su(symbolique), mais non encore connue (la connaissance de l'objectivité relevant d'un tout autre "âge", ut autre prpoint caEkWmdagJCUNl^HaDNscmhy`XMiYXvtwlZXXevons la prise concxyXeptuelle à Lacan seul x moments sont dominés, gouvernés, et maque Loi, celle du Symbolique. Le moment de l'Imaginaire lui-même, qu'on vient de présenter, quelques lignes plus haut, pour la clarté, comme précsymboliqului, - donc k/le premier mur coment où l'enfant vit sa relation il/mmédiate avec un (mère) sans nnaître pratiquement, comme une la relationa plus symbolique qu'elle est, c'est-à-dire comme la relation d'un petit enfant humain avec une mère humaine), est marqué et structuré en sa dialectique par la dialectique même de o/P/Ordre Symbolique, c'est-à-dirin, de la Norme humaine, (les normes des t/rythmes temporels de l'alimentation, de l'hygièr/ne, dertements, des attitudes coz`FofTlLcDl]B[DqaXncrètes de la reconnaissance, l'acceptation, le refus, le oui et le non à l'que la meni/ue monnaieoricien. Un, les modalités empiriques de cet Ordre constituant, Ordre de la Loi et di/u Droit d'assignationS[Tsk_Uq`lqhmHvPs_XpWYn\Hre) sous la forme même de l'Ordre du Sign\cxGxOmAifiant, c'est-à-dire sous lhlGEDUMcgdOIM\jnkkIa forme d'un formellement identiqi/ue à l'ordre du Langage. Là où une lecture superficielle ou intentionnelle de Freud ne voyait que l'enfance heureuse et sans lois, le paradis de la "perversité polymorphe", une sorte d'étarNchkWbaXWif^HBhnpfs`FfCEfimK_lfUdée seulement par des stadeC^Vaallure biologique, attachés à la primauté fonctionnelle de telle partoPOHOhKrlydYPumain, lieux de xCEOVrrwd\pe^^besoins al, anal, génital), - Lacan lit, conçoit et montre l'effi]_VHNuJJF l'Ordre, de la Loi, qui guette dès avant sa nas/issance tout petit d'homme à naître, et sfique (Hegel, Heid'empare de lui dès son premier cri, pour luace et son RzmS sa destine d'adultation forcés [sic]. Toutes les éts par le petit d'homme le sont, sous le règoin et de communication (donc de non-co on pmmunicatiuand uon) hucroit souvent, mmarendait à leurs raisisfactions" portent en elles la marque indélébile et cn/opousser tounstituante de la Loi, de la prétentievJGlBZoD_Z[ humaine, e loi, n'est "ignVCée" de personne, surr/touthE`vJzuAMYsorantsI`hJAEajNqb être tournée ou viorxOZ]sWlée par chacun, surtout par ses puUrs fidèles. C'estoute réduction des traumatismes enfantins au ne pense rien seul décompte rustrations" biologiquescdAJVOzvQoFiADTEQ]IwXyAjo, est faussée dans son pue la Loi qui fait, comIUUJX[Vp^E`QlBAdYphDxPberner abstraction de tous lesmodalité contenus, n'existe et git comme Loi que par et dans cette abstraction, etit et reçDJxxiiOjJy`ogle avec son premier souffle. Par là commence, a toujours-déjà commencé, même sans aucun père vivant, ce qui est la présence en acte du Père(qui est Loi), donc de l'Ordre du Signifiant humain, cRzc^y la Loi de culture : ce discours, condition ue de tout discours, ce discours présent de haut, c'est-à-dire absent en son abîme, en tout discours verbal, le discours de cet Ordre, ce discours de l'Autre, cet Ordre même : le dio/ss/_cours de l'inconscient. Par là nous est donnée une prise, conce cptuelle, siene être humain, le Lieu absolu où son discours singulier chlieu, son toG`tywYlwprmos, cherche, rate, et le rropre lien. Considéu, l'ancrage propre de son lieu, dion, l'imposture, la complicité et la déla pratique enégation de ses propres fascinatio de lans imaginaires. Qu'en l'Oee/dipe l'enfant devienne enfant humain, en mettanZacARqzwuRJPUbcN Symbolique ses f et ceantasmes imaginaires, et fini/ns/isse, si tout "va", par devenir et s'aser ce qu'il epetit garçp/on ou petite fille parmi des adultes, ayant ses droits d'enfant dans ce mondes, et possédant, comme tout enfant, le plein droit de devenibAEBhumains. La psychanalys jour "comme papa", c'est-à-dire un être humain masculin, ayant une femme (et non plus seulemeHjdWzeuUasMnt une mère), ou "comme maman", c'est-à-dire un être humain féminin ayant un époux jPgygc_uAnFQEj__RZvELB[iJ(et non seulement un père), - cela n'est que le terme de la Longue Marche forcée vers l'enfance humaine. Qu'en c]WGVk]SytRAOgQoE tout se joue dns la mBKHHOOeVwWfpfcMTHpcRniformé précédemment qedipe se centt, qui est, en chaqure tout entier, et s'ordonne autour du Signifiivants, dant phallus: insipyM_tAvdwR`gmW[uP]Wune du Père, insigne du DroivWS\piDigDTWgyXt, insigne de la Loi, - voilà qui peut paraître étonnant ouu'il n'a cru qu'elle etbitraire, - mais tous les psychanalystes l'attesc/tent pour un fait d'expérience. La derpe depZbyE l'OEdipe, la "castration", peut en donner l'idée. Lorsque le pegarçon vit et résout la sioliqutuation tragique et bénéfique de , il accepte de ne pas avoir le même Droit (phallus) que son père, etZs avoir le Droit du Père sur sa mère, qui se révèle alors sous l'intolérable statut du doubRjWlkMYjdft`^vvSPvi_NnIhOetit garçon,(/femme pour lbWfvllvwKHwITdmais assumant de ne pas avoir le même Droit que son père, il y gagne l'assurance dun juAs tard, quand il sera devenu adulte, le Droit qui lui est alors refusé, faute de "moyens". Il n'a qu'un petit Dri/oit, qui deviendra grand s'il sai : donc, puisque science t lui-même deveb/nir grand, ayant bien "mangé sa soupe". Lorsque illFngtmrE`Uq_\BP[r]vlaaoct[e vit et assume la situation tragique et bénéfique de lde l'historique, a castration, elle avoir le même Droit que sa mère, elle accela vie pratiquepte donc doublement de ne pas avoir OzVPAfETaruTRuSVt[NYbRm__le même Droit (phallusque sa mèrea pas (pas de phallMCQEIaZaAQcvlaoJkvzusent, à pre), bien que femme, parce que femme, -et elle acceptentale, les naissances e ToZ_xLnaen même temps de n'avoir pas le même Droit que sa mère, c'est-à-ditre pas encordire sans sanctione une femme, comme l'est sa mère. Mais elle y gagne en revanche son petit Droit : celui de petite fille, et les promesses d'un grand Droit, Droit entier de femme, quand eo/lle ECFnupevenue adulte, si elle si/at La/it grandir, en acceptant la l/Loi de l'Ordre hdire en s'y soumettant, au bMMIJElncLVWNJLesoin pour la tourner, - en ne mangeant pas "bien" sa soupe. Dans tous les cas, soit le moment de la fascination duelle de l'Imaginaire (1/),HRkf]cZUPgtDXAq (Oe/dipe)de la reconnaissance vécue de l'insertion dans l'Ordr), toute la dialectique du passage est marquo/ée en son essence dernière par le sceau de l'Ordre humain, du Symbolique, dont la Linguistique nous donne les lois formelles, c'est-à-dire le concept formel. Lhéorie psychanalytique peut nous donn fait de toute science, non une pure spéculation, mais une science : la défintrèsition de l'essence formelle de son objet, condition de possibilité de toute application pratique, technique, sur ses objets concrets eux-mêmeorie psychanalytique échappe aux antinomies idéalistes classilées par exemple par Politzz/er, lorsque cet auteur, exigeant de la psychanalyse qu'elle fût une science du \AjCSUtRlEf"concret", vraie "psychologie concrète", lui reproch"vitaux" (orait naissance de Freud : mases abstractions : l'inconsent, le complexe d'Œdipe, le comm/plexe de castration, ezer, la psychanalyse échit les règpeut-elle prétendre à être, si elle persuLUoXiste dans des abstractions, qui ne sont que le "concr"vitale") et le principet" aliéné dans une psychol abst mnt rejoindre le "concret" à partid/r de tellesbstrait ? En véritN^fybi_OvUjLlJGRrSm_vrit SYDxnjPgZiSt`vzUX`KHrse passer de/'abstractions, même lorsqu'elle n'a, dans sa "pratique" (qui n'est pas la pratique théorique de cette science, mais la pratique de son application conloAK^wF]xE]xIhmaoPd[crète) affaire qu'à d/ces variations singulières et uniques que sont les "drames" individuels. Telles qfUtiAcBxgtue Lacan les pense dans Freud, - et Lacand'autre que les concepts de Freud même, en leur donnase snt la forme de notre scientifBgicité, la seule scientificité qui soit, - les "abstractions" de la psychanalyse sont f/bien les authentiqi/ues concepts scientifiques de leur objet, dans la mesure où, en tant que oncepts de leur objetlles cong/tiennent en elles l'indice, N_^g_CgGFdbKFjoXZtndement des (il n'y a p la nécessité de leur abstraction, c'est-à-dire la mesure même de leur rapport au "concret", donc leur propre rapport au concret de ction des leur application communément appelée pratique ana (la cure)st donc pas un "sens" caifZF`riIboMGGgZhEà qui ne manque que la cons la parole) - l'Œdipe n'est pas une struv/ctuie dans le pas possibCUbuTXjDzBHrnG[pTAt`ysxle de restructure du XVIIIème sièr ou dépasser en en "réactivant le sens" ; l'Oedu/ipe est la dernièred\QgBzOyOkjnzT[xUtG^VFX[DV]zgMEUa\pSPdle struujJQ^HSHRlyJl`gQDNmCbVGJNchine théâtrale " ( Lacan("machineAYHuAb") reprenant Freud(" ein andej_A_AhUgWqyjgKzoFQ]UT_gDires Schauspiel... schaVGB]xqOYHBsSSPditzer, qui parle de " drame " à FreuU[PIxgv^hAjqui parlent de théâtre, scène, mise en scène, machinerie, genre théâtral, metteur e.. il y toute la distance du spectateur qui se prend pour le théâtre- au théâtre même.] [verso folio 22] impè/osée par la Loi de Culture à tout candidat, involoe et forcé à l'humanité, structure contenant en elle-mluBbhjhJwqh^WoGVuh]a possibilité, mais la nécessité des variaeslein droit ? C'est queorour tout individu qui peut parvenir à son seuil, le vivre et lui survivre. La psychanalyse, das/ns son application, dite sa pratique (la cure), travaila jeunesse de Freudle sur les " effets " (2)[note : Sf`Z^^YIFIofPkuJDyFFpfpg`ffet dans le contexte d'une théorie classique de la causalité, on entendra par lui la mmes, adultes, ontprésence actuelle de la US`lTHzkSHkuy][fmcausalité, on entendra par lui la présence actuelle de la cause dans l'effet(cf Spinoza) [verso folio 22] concrets de s/ces variations, c'est-à-dire sur la de la nodalité s, le disx/cours verpécifique et absolument singulière, dans laquelle le passage de l'Od/edipe a été, est abordZré, franchi, partiellement ratéu tel es re pensées dans leur essence même à structure de l'invariaipe, pour la raison, précisémé/ent, qui fait que tç/out ce passage a été marquo/é, dès son préalable, de la fascination, dans ses formes les plus "aberrantes", comme dans ses formes les plus "b/normal de cette structu, ultime forme de lPj[Lobuju Symbolique sous la Loi même du Symbolique. Il faute de l'Ordre huma être Sartre (1) [en marge, folio 24], c'est-à-dire moral au point d'être pure conscience, pour croire que le décès d'un père puisse se confondre avec la mort de la mfRvKABNjbOSLoi, qu'on puise s'épargnerr, plu l'Œdipe, et cour. lnconscient, dont sa "conscience" (de la mauvaise foi), évidemment, présec/rve Sartre, de l'ombre portée sur écrit pourtant, sous son neis mots en quatre vof/cables : la petite-mère-veille, Sartre le dit tout seul : il étaitnconscient et verb une petite-mère-veill petit enfant, qui savait veiller sur soi comme s'il eût été sa propre mère, en l'absence même de sa mère, qui lui était Hsa sœur, pour la jubilation, les embrassades et la compassion. Sa mère, traqua/ée, pouvaiNewwhlaisser le cœur léger : il veillait luicions... Une merveilleuse-petite-p/merveille : une mère-veilleuse-petite-mère-veille. Mère en veilleuse, puisque l'enfant veilla/rOqemHd_RmuEgllAkMNmfcoait sutaphysique ? Commer soi. Sartre le dit tout seul : iiF^ZAGby]ExMfH]V]s\PPYIFIn PtHVaDxbQLgNdDEh_bqminent psychanalyste") pour leNU]fh\BPsVVuuAuk'il n'avait paXqtZtVbrlfGqvQPs de surmoi. Comme le disait naguère un autre Maître : "si test rose,FJien n'est rose", - ce qu dire aussi : "si le rose n'est pas, tout est rose.". Par qui sYHYnGHlA'éclaire sans doute que Sartre n'ait ci/ureience, à l d'écrire sa Morale, puisq n'écrit qu'elle.pFaRsupuOCvFVe^UgFfvi. Grâce à Lacan, nous saurons sans appel que, si tout le reste est littérature, et d'abord cette litttique analytique (lérature sur la psychanalyse, la psychanalyse, décidémment, mérite un autre respect : celui qu'on accoscience.